Mardi 13 octobre, le ministère français de l'Agriculture a révisé à la baisse la quasi-totalité des prévisions de récolte pour les céréales, les oléagineux et la betterave sucrière. La raison? Les conditions météorologiques défavorables de la saison. Pour les cotations sur le Matif, les résultats sont une raison de franchir une étape vers le haut.
Dans le rapport mensuel des récoltes du ministère français de l'Agriculture, le coup le plus dur concerne le maïs. Les prévisions pour la récolte de maïs ont été revues à la baisse, à 13,5 millions de tonnes, contre 14,1 millions de tonnes le mois dernier. Cependant, les superficies ensemencées étant nettement plus importantes cette année, le volume reste supérieur de 6% à la saison dernière et de plus de 4% supérieur à la moyenne quinquennale. Le fait qu'il y ait moins de maïs disponible est également visible au Matif à Paris. Il était coté à 5 € la tonne mardi 13 octobre, soit le plus haut niveau pour cette période de l'année depuis 178.
Récolte de blé près de 20 % inférieure à la moyenne
Le ministère de l'Agriculture a abaissé les prévisions de rendement pour le blé tendre à 29,2 millions de tonnes, soit une réduction de 300.000 26 tonnes par rapport au mois dernier. La raison en est, entre autres, une superficie ensemencée plus petite. Cela signifie que le plus grand pays producteur de céréales de l’Union européenne réalise l’une des plus petites récoltes de blé depuis des années. La récolte attendue est inférieure de 18% au niveau de la saison dernière et de pas moins de 5% à la moyenne quinquennale. Le faible rendement se reflète également sur le Matif à Paris. Le cours du blé y s'élève désormais à 202,75 euros la tonne, soit le même niveau que l'année sèche de 2018.
Par ailleurs, le ministère a également revu à la baisse les prévisions de récolte d'orge : de 11 millions de tonnes le mois dernier à 10,5 millions de tonnes actuellement. Cela signifie que la récolte d'orge devrait être inférieure de 23 % au niveau de la saison dernière et que le rendement est inférieur d'environ 13 % à la moyenne des 5 dernières années.
Moins de betteraves sucrières et de colza
Les attentes de récolte de betterave sucrière ont également été revues à la baisse dans le dernier rapport du ministère français de l'Agriculture. Selon les derniers chiffres, la récolte de cette saison s'élèvera à 30,5 millions de tonnes, contre 32,2 millions de tonnes le mois dernier. Cela signifierait que la récolte serait inférieure de 20 % au niveau de la saison dernière.
Les prévisions de récolte de colza sont inférieures de 7% à celles de la campagne dernière, à 3,27 millions de tonnes. C’est également pas moins de 32 % de moins que la moyenne quinquennale. Cela est également dû en partie à une superficie plus petite. La culture du colza semble se développer moins populaire être. La cotation a encore légèrement augmenté mardi 13 octobre et s'élève à 391 € la tonne. Cela signifie que les prix du colza sont légèrement supérieurs à la moyenne des dernières années.