La sécheresse persistante au Brésil a ralenti les semis de soja dans le pays. Cela devrait avoir un impact majeur sur l'offre d'exportation du Brésil en janvier, ce qui peut profiter aux États-Unis.
Les échanges de soja sur le CBoT de Chicago ont terminé le lundi 12 octobre à 10,33 $ le boisseau, en baisse de 0,35 $ par rapport à la semaine précédente. La baisse de la note est due aux précipitations prévues. Il apparaît toutefois désormais que les prévisions météorologiques étaient légèrement moins favorables que prévu. Il n’y a pas de précipitations et il fait très chaud dans certaines parties du pays, même selon les normes brésiliennes, ce qui rend le climat trop sec pour semer du soja. Cela signifie que la cotation sur la CBoT est à nouveau à la hausse et se négocie à 10,44 $ le boisseau le mardi 13 octobre.
Conséquences pour les exportations
Le retard des semis de soja affectera également l'offre d'exportation du pays en janvier 2021, a déclaré mercredi 14 octobre le cabinet de conseil AgRural. En règle générale, une grande partie de la récolte de soja brésilienne est prête à être expédiée en janvier. Par exemple, fin janvier 2020, 9 millions de tonnes de soja avaient déjà été récoltées dans le Mato Grosso, la principale région de production du pays. Cela représente 25 % de la récolte totale dans cet État. Il est prévu que ce pourcentage ne soit pas atteint cette année.
Le retard des semis est une nouvelle plutôt positive pour les vendeurs de soja américains, car ils sont généralement en concurrence directe avec le Brésil sur le marché mondial en janvier. Désormais, les vendeurs américains pourraient être en mesure de vendre à grande échelle au principal acheteur tout au long du mois de janvier : La Chine.