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Les semis des céréales d'hiver sont terminés presque partout

24 November 2020 - Kimberly Bakker

Grâce aux conditions météorologiques relativement bonnes dans la plupart des pays européens, les semis des céréales d'hiver sont terminés presque partout. Ceci est décrit dans le dernier rapport MARS de la Commission européenne. Cependant, le temps sec est arrivé trop tard pour le colza, de sorte que des rendements nettement inférieurs sont attendus l'année prochaine.

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Les régions du nord de l'Europe - pensez à la Scandinavie et aux pays baltes - avaient déjà terminé les semis de céréales d'hiver à la mi-septembre ou au début octobre. Dans les régions orientales, les semis sont plus lents. En raison de précipitations excessives, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie ont pris un retard considérable. En Roumanie, on espère que les semis du blé d'hiver pourront démarrer à court terme. Les attentes concernant l’orge d’hiver sont nettement moins positives.

La pluie a également d'abord mis des bâtons dans les roues en France, en Allemagne et en Pologne, mais de meilleures conditions climatiques en novembre ont permis de combler une grande partie de ce déficit. La Commission européenne s'attend donc à ce que la superficie consacrée aux céréales d'hiver dans ces pays soit plus grande que l'année dernière et que dans certaines régions (dont les Pays-Bas, la Belgique et la Pologne), la superficie soit même supérieure à la moyenne quinquennale. Le rapport suppose qu'il y aura davantage de problèmes liés aux pucerons dans ces pays.

Problèmes pour le colza
Le semis de colza est moins réussi. En raison de la sécheresse dans les régions productrices les plus importantes (telles que la France, l'Allemagne, la Roumanie, la Bulgarie et l'Ukraine), la superficie ensemencée en Europe devrait être nettement inférieure à celle de l'année dernière et à la moyenne quinquennale. En France et au Royaume-Uni, les précipitations ont également été abondantes à partir de la mi-septembre, rendant les superficies ensemencées encore plus réduites que prévu. De nombreuses parcelles de terrain ont également été endommagées par les inondations en Pologne et en République tchèque.

Ce ne sont pas seulement ces conditions météorologiques difficiles qui contribuent à la diminution des superficies cultivées, car les rendements décevants incitent également les agriculteurs à abandonner le colza. Par exemple, en Hongrie, où le climat est relativement favorable cette année, les faibles rendements auxquels les agriculteurs ont été confrontés ces dernières années sont la principale raison de la diminution des superficies ensemencées.

Les betteraves sucrières ont eu du mal
Les principaux pays producteurs de betterave sucrière ont connu une saison difficile, notamment la France. La Commission européenne a donc déclaré en octobre les attentes en matière de rendement sont déjà bien en hausse. De nombreuses parcelles ont dû faire face à la chaleur et à la sécheresse en début de saison. Cela a entraîné une mauvaise germination et un état inégal des cultures. Non seulement la météo était un défi pour les producteurs de betteraves français, mais les maladies et les ravageurs étaient également fréquemment présents. Cela inclut le virus du jaunissement causé par les pucerons.

La Commission européenne estime que les rendements de la betterave sucrière en France seront inférieurs de 6,5 % à la moyenne quinquennale. Cela rendrait la récolte comparable à celle de 5, qui est le niveau le plus bas depuis 2018. Les estimations préliminaires de l'agence statistique Agreste prévoient même une récolte inférieure de 2006% (par rapport à la moyenne des 26,5 dernières années).

Consultez l’intégralité du rapport MARS ici.

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