La demande continue de soja et de maïs grain de la Chine entraîne une nouvelle hausse des cotations américaines (CBoT). La récolte d'Amérique du Sud est retardée, ce dont les États-Unis peuvent profiter.
La météo au Brésil et en Argentine maintient le marché très occupé. Non seulement cela affecte les rendements du soja et du maïs, mais cela retarde également la récolte au Brésil. Par exemple, dans l’État du Paraná, seulement 8 % de la superficie a été récoltée, contre 30 % l’année dernière. En conséquence, l’exportation du soja est également retardée et les marchés boursiers américains réagissent à cela. Alors qu'il fait très humide au Brésil, l'Argentine connaît une sécheresse qui a un effet négatif sur les rendements.
Exportez tranquillement
Les cotations de la CBoT ont atteint un sommet le mercredi 24 février, puis ont ralenti. Le maïs a finalement récupéré. Les marchés boursiers ont ouvert sur une note plus positive cette semaine. C'est calme avec les nouvelles commandes à l'exportation en provenance d'Asie. Selon les analystes, cela est probablement dû à la période de vacances autour du Nouvel An chinois.
Il y a maintenant beaucoup de spéculations sur la possibilité de semer la nouvelle récolte dans l’hémisphère Nord. Aux États-Unis, les agriculteurs se tournent davantage vers le soja que vers le maïs, maintenant que les prix du soja sont à un niveau favorable. En fin de compte, le blé de printemps pourrait devenir le résultat net si l’accent est mis sur le maïs et le soja. En Chine, les agriculteurs se tournent vers le maïs plutôt que vers le soja, ce qui pourrait faire monter le prix de cette dernière culture.
Prix record chinois
Le Brésil doit tempérer la soif de matières premières de la Chine, car les Américains s'épuisent rapidement et la demande ne diminue pas. Le marché chinois à terme du soja montre également une forte demande. Sur le Dalian Commodity Exchange, le prix a atteint un niveau de 937,38 dollars la tonne le lundi 1er mars. La raison en est que les transformateurs chinois demandent du soja parce que les exportations brésiliennes tardent à démarrer.
Le blé fait également preuve de vigueur. Surtout en Europe, car la Russie devra composer avec une taxe à l'exportation de 1 euros par tonne de blé à partir du 50er mars. Néanmoins, les prix dans le pays ont augmenté en raison de la demande croissante. Dans les appels d'offres à l'export, c'est désormais le blé d'origine européenne qui fait la loi.