La superficie consacrée aux protéagineux augmente dans l'UE, selon la Commission européenne. Cela ressort des prévisions de zone récemment publiées. Si les prévisions sont correctes, les surfaces de pois, soja, féveroles et lupins seront les plus importantes depuis 4 ans. Cependant, cette croissance est également critiquée. L'Union allemande pour la promotion des plantes oléagineuses et protéagineuses (UFOP) qualifie la faible augmentation de la superficie de "développement plutôt inquiétant".
La superficie consacrée aux légumineuses dans l'UE augmentera d'environ 2021 % en 3 par rapport à 2020, pour atteindre environ 2,5 millions d'hectares. Avec 965.000 40 hectares, le soja est la culture la plus importante de ce groupe et représente environ 3,2 % de la superficie. C'est XNUMX% de plus que l'année dernière et un record selon l'Agrarmarkt Informations-Gesellschaft.
La culture des légumineuses aux Pays-Bas est très petite
La superficie des pois et des féveroles est également en croissance respectivement de 3,3% et 3,1%. Les lupins sont semés moins souvent. La superficie attendue tombe à 169.000 2,3 hectares, soit 2.000% de moins que l'an dernier. Aux Pays-Bas, la culture des légumineuses reste très limitée. L'estimation prévoit une superficie d'environ XNUMX XNUMX hectares de féveroles aux Pays-Bas. Les superficies consacrées au soja, aux pois et aux lupins sont trop petites pour être incluses dans les prévisions.
Culture non rentable
Selon l'UFOP, les ambitions européennes en matière de production propre de protéines ne se réalisent que dans une mesure très limitée. La commission estime qu'il est important que davantage de protéagineux soient cultivés dans l'UE, entre autres pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et la déforestation en Amazonie et pour les produits (aliments pour animaux) sans OGM. Le gros problème est que les pois (fourragers), les graines de soja et les féveroles ne produisent pas des bilans attractifs pour les agriculteurs européens. Selon l'UFOP, l'UE ne prend pas suffisamment de mesures pour changer cette situation.
Selon l'UFOP, les conséquences de la stratégie « de la ferme à la table » de la Commission européenne se reflètent dans le développement de la région. La production régionale doit apporter une valeur ajoutée au produit. La culture des légumineuses s’inscrit dans ce cadre comme culture de rotation des cultures et pour stimuler la biodiversité. De plus, les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote, ce qui signifie que moins d’engrais sont nécessaires. Mais selon l'UFOP : "Tout dépend si le consommateur est finalement prêt à payer pour cela".