Le prix du blé est sous pression. Les cours boursiers en pâtissent, notamment en raison des prévisions météorologiques aux États-Unis. Mais les bonnes attentes de récolte en Europe et dans la région de la mer Noire n’aident pas non plus le prix.
La cotation européenne du Matif a chuté hier (mardi 7 juillet) avec un cours de clôture de 198,25 € la tonne pour la première fois depuis octobre sous la barre des 200 €. Le 30 avril, le prix culminait à 257,75 € la tonne. le prix a désormais baissé de 23% en plus de 2 mois. Le CBoT américain a également clôturé en baisse à 227,81 dollars la tonne.
Il y a à peine une semaine, le marché a bénéficié d'un nouvel élan après la Actualités USDA sur une croissance limitée des zones et des approvisionnements restreints. Ces rapports sont désormais traités et les gens regardent à nouveau les bonnes récoltes (prévisions) et les bulletins météorologiques. Cela vaut non seulement pour le blé, mais aussi pour le maïs et le soja, dont les prix sont en baisse.
La pluie donne la paix
Le blé de printemps est en mauvais état aux États-Unis. 16 % de la superficie est qualifiée de bonne ou excellente, a annoncé hier l'USDA. La saison dernière, c'était encore 70 %. Des pluies sont prévues dans certaines parties des États-Unis, notamment dans les États du Dakota du Nord et du Sud, afin que le blé de printemps puisse encore se rétablir. Cela atténue temporairement les inquiétudes sur le marché. Aux États-Unis, 47 % du blé d’hiver est jugé bon ou excellent. La récolte de blé d’hiver est en retard par rapport à la moyenne quinquennale. 5% ont été battus contre 45% à la même date en moyenne sur longue période.
Le blé se porte bien en Europe. L'institut JRC annonce dans le bulletin MARS du 21 juin que le rendement du blé est supérieur de 5,8% à la moyenne quinquennale. Les premières orges d'hiver ont été battues en France, mais peu de progrès sont réalisés en raison du temps pluvieux.