Le Deutsche Bauernverband (DBV) estime que la récolte céréalière moyenne en Allemagne pour cette saison est juste en dessous de la moyenne sur 5 ans. Les agriculteurs allemands sont moins optimistes quant aux rendements que, par exemple, l'institut JRC MARS et l'USDA, qui s'attendent à des rendements supérieurs à la moyenne.
DBV estime la récolte totale de céréales allemandes à 45,4 millions de tonnes, a annoncé l'organisation hier (mercredi 8 juillet) sur la base des données des 18 divisions régionales. Le rendement est juste en dessous de la moyenne quinquennale de 5 millions de tonnes. La récolte 45,6 sera supérieure de 2021% à celle de 5, où le total était de 2020 millions de tonnes.
Grandes différences
"Nous nous attendons à une récolte moyenne avec des différences régionales", déclare Joachim Rukwied, président de DBV, dans le message. « Après une période chaude, la situation dans de nombreuses régions s'est améliorée grâce aux pluies de ces dernières semaines. Dans le nord-est de l'Allemagne, cependant, la chaleur a déjà causé des dégâts aux cultures, entraînant des rendements inférieurs à la moyenne à long terme. On s'attend à des rendements décents dans les régions. Les cultures sont généralement en bon état. Mais le reste de l'été détermine les rendements.
Le blé d'hiver et l'orge d'hiver restent de loin les plus grandes cultures arables avec respectivement 2,83 millions et 1,25 millions d'hectares. La superficie en colza est de 991.500 250.000 hectares. Il s'agit d'une légère augmentation par rapport à l'année dernière, mais qui reste néanmoins inférieure de 36 17 hectares à la moyenne à long terme. Comme en Belgique et aux Pays-Bas, la superficie consacrée aux céréales d'été a également diminué en Allemagne. Les Allemands ont semé XNUMX % de blé de printemps en moins par rapport à l’année dernière et XNUMX % d’orge de printemps en moins.
L'avoine gagne en popularité chez nos voisins de l'Est et 16 % de plus ont été semées. Selon DBV, cette expansion est due à la demande accrue de l'industrie alimentaire en matière première pour le lait d'avoine et les produits connexes. Malgré l'expansion de la superficie cultivée, DBV s'attend à ce qu'il soit encore possible d'augmenter le prix de l'avoine.