Le cours des céréales européennes à Paris a également de nouveau ouvert en force lundi 16 août. Un pic à 259 € la tonne a été atteint vers midi, après quoi le prix a de nouveau légèrement baissé. En ce qui concerne les positions longues nettes, les traders et les fonds restent confiants. Les bases du marché restent ainsi très solides.
Vendredi 13 août, le Matif a clôturé au niveau de prix de 254,50 € la tonne pour le contrat de septembre. Le contrat de décembre était juste en dessous et les contrats de mars et mai étaient tous supérieurs à 250 € la tonne. Le contrat de septembre expire le 10 septembre, ce qui pourrait faire grimper encore plus le prix à l'approche de la date d'expiration. Une augmentation jusqu’au niveau de 300 € est donc plus probable qu’au niveau de 200 €.
Niveaux de prix physiques
Le marché cherche un nouvel équilibre avec les informations qu'il a dû traiter la semaine dernière. En Europe, cela s'est traduit par une hausse significative des prix vendredi. En une semaine, le prix européen a grimpé de manière explosive de 25,25 euros la tonne. Les prix physiques ont également considérablement augmenté. Dans la région de la mer Noire, les échanges se situent à des niveaux de prix compris entre 280 et 320 dollars la tonne, selon le délai de livraison. La particularité est que les frais de transport pour les destinations longue distance s'élèvent jusqu'à 330 dollars la tonne. Le prix de celui-ci est désormais devenu plus important que celui du produit lui-même. Surtout parce que l’acheteur doit payer lui-même le transport.
Les pays du Moyen-Orient, par exemple, continuent d’acheter du blé par le biais d’appels d’offres et d’autres moyens. C'est surtout un défi de trouver du blé de qualité suffisante. La distinction entre le blé meunier et le blé fourrager est donc grande. La région de la mer Noire a ici un avantage car le pays récolte des produits de meilleure qualité que l'Union européenne. Des pays comme la Roumanie et la France connaissent une qualité décevante en raison des fortes pluies de cet été. Le groupe Soufflet, négociant en céréales français, rapporte que seulement 35 % de tout le blé reçu a un poids en hectolitres de 76 kg/hl ou plus, ce qui est nécessaire à la mouture du blé.
Faible poids en hectolitres
Aux Pays-Bas, nous remarquons également que les poids en hectolitres sont inférieurs à ceux auxquels nous sommes habitués. Dans le sud-ouest, la situation est légèrement meilleure qu'au centre et au nord. CZAV rapporte avoir reçu 125.000 80 tonnes de blé la semaine dernière. La coopérative a désormais reçu 85 à 75 % de tout le blé. Le poids en hectolitre est en moyenne de 73 kg/hl. Agrifirm Plant parle de niveaux compris entre 78 et 7. Les rendements sont partout moyens à inférieurs à la moyenne. Ils varient de 9 à XNUMX tonnes, avec des niveaux considérablement inférieurs à la normale, notamment dans le nord.
La semaine dernière, la majeure partie du blé d'hiver a été récoltée dans de nombreux endroits. Certaines parties doivent encore être récoltées dans le sud-ouest et le sud. Les régions côtières du nord-ouest et du nord ne sont pas encore prêtes. La question est de savoir quand les combinaisons pourront reprendre compte tenu de la météo changeante actuelle. Il est également clairement visible que les heures de travail sont plus courtes parce que les gens commencent tard le matin et s'arrêtent tôt le soir. Les agriculteurs de grandes cultures ailleurs en Europe ont également récolté beaucoup de céréales. Cependant, les vendanges ne sont pas encore terminées en France et en Allemagne, entre autres. La demande à l’exportation est bonne et la pluie vient parfois mettre des bâtons dans les roues.
Changer le marché des aliments pour animaux
Un niveau de prix du blé supérieur à 250 € la tonne est historiquement élevé. Un tel prix ne dure souvent pas à long terme. Une exception est la saison 2012-13. Le prix n’a plus été aussi élevé depuis. Par exemple, le marché des aliments pour animaux évolue également à des prix supérieurs à 250 €. Il devient alors plus intéressant d’utiliser du maïs à la place du blé. La récolte de maïs grain est toujours considérée comme positive, notamment en France. À l’échelle internationale, la récolte de maïs a en effet été ajustée à la baisse. C’est particulièrement le cas aux États-Unis et en Ukraine.