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Analyse Grains et matières premières

Le blé dans la ligne de mire du rapport Wasde

10 Décembre 2021 -Niels van der Boom

Les estimations mensuelles de l'offre et de la demande agricoles mondiales (WASDE) du ministère américain de l'Agriculture, USDA, ont été publiées jeudi 9 décembre. Le blé en particulier était dans la ligne de mire. Quel est l’impact sur les prix et une hausse des prix est-elle encore possible ?

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Les employés de l'USDA soulèvent lors de leur dernière rapport de 2021, la récolte mondiale de blé de 2,7 millions de tonnes à 778,89 millions de tonnes. L'Australie obtient un gros plus avec 2,5 millions de tonnes, en partie parce que l'USDA était auparavant assez prudente dans son estimation. L'UE recevra 300.000 650.000 tonnes supplémentaires et la Russie un million de tonnes. La récolte du Canada est également augmentée (2,4 278,18 tonnes). L'Argentine reste inchangée. Le stock final mondial a été augmenté de XNUMX millions de tonnes par les Américains. Ce volume de XNUMX millions de tonnes est considérablement supérieur à ce que le marché a pris en compte.

Maïs et soja intacts
C'est principalement le blé qui en prend le coup. Le rapport ne touche pas au maïs et au soja aux États-Unis. Ceci est interprété de manière baissière parce que le marché s’attendait à ce que davantage de maïs soit utilisé pour la production d’éthanol. L’USDA ne veut pas (encore) accepter cela. C’est précisément pour cette raison qu’il y avait beaucoup d’optimisme avant la publication du rapport. La raison de cette réticence doit être recherchée dans l’impact économique de la nouvelle variante corona omikron.

Le marché à terme de la CBoT a clôturé en légère hausse pour le maïs et le soja, malgré l'impact de la nouvelle. Le blé était de nouveau en forte baisse, passant de 290,73 dollars la tonne mercredi à 284,21 dollars.

Le Matif est sur une tendance baissière depuis vendredi 3 décembre. En particulier, le contrat de décembre - qui expire aujourd'hui (10 décembre) - a dû être abandonné et clôturé jeudi à 277 euros la tonne avec un chiffre d'affaires minimal. Le contrat de mars est encore juste au-dessus de 290 €. La question est de savoir si l’entreprise pourra maintenir ce niveau de prix avant la fin de la semaine de négociation.

Moins d’exportations de blé
Les exportations américaines de blé ont été réduites de 20 millions de boisseaux pour la saison en cours. Surtout parce que moins de blé dur de printemps est exporté. Les niveaux d’exportation devraient être à leur plus bas niveau depuis 2015. Les données d'exportation montrent que 20 % de blé en moins ont été exportés le mois dernier et même 30 % de moins en octobre, par rapport à l'année précédente.

La hausse record des prix sur le marché du blé en novembre s'explique en grande partie par une récolte décevante dans l'hémisphère sud. Principalement à cause des précipitations en Australie, mais aussi de la sécheresse en Argentine. La situation s’améliore à nouveau et le marché en paie désormais le prix. La récolte des céréales progresse régulièrement en Australie. Dans de nombreuses régions, les agriculteurs sont encore aux prises avec les séquelles des énormes précipitations. La pluie locale tombe à nouveau, obligeant les moissonneuses-batteuses à s'arrêter.

Support bien lavé
Aux États-Unis, on parle d'une amélioration de la situation hydrique des cultures de blé dans les plaines en raison des pluies et des chutes de neige. Conjugué à l'augmentation de la superficie cultivée en blé, cela produit davantage de signaux baissiers. Les cultures sont également en bonne forme dans l'UE et nous pouvons compter sur une légère augmentation des superficies cultivées. Dans la région de la mer Noire, le blé est en moins bonne santé, même si cela varie selon les régions. L'hiver est maintenant arrivé et il faut maintenant attendre de voir comment les grains sortiront de sous la neige au printemps.

D'ici là, il y a de fortes chances que le marché des céréales soit influencé par l'ambiance actuelle du marché, à savoir une récolte plus importante dans l'hémisphère sud, une augmentation des superficies cultivées et une bonne position de départ de la culture. Ce n’est alors qu’en mars ou avril 2022 qu’un changement significatif pourra avoir lieu et que le prix augmentera. L’inverse est également possible si un hiver rigoureux ne met pas de bâtons dans les roues et que le printemps se passe bien.

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