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Analyse Granen

Le blé ignore les signaux positifs

20 Décembre 2021 -Niels van der Boom

Les risques de dégâts dus au gel ou un durcissement de la politique d'exportation russe ne peuvent modifier le cours du blé à Paris lundi 20 décembre. Le prix du contrat de mars a encore baissé après une semaine déjà difficile.

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Lundi après-midi à 15h30, le contrat de blé de mars sur le Matif s'échange autour de 275 euros la tonne. Une baisse de 3,50 € par rapport au cours de clôture de vendredi. Bien qu’il y ait quelques points positifs en faveur d’une augmentation des prix, le marché n’y prête pas beaucoup d’attention la semaine précédant Noël.

Augmentation de la taxe à l'exportation
Même les nouvelles concernant le renforcement des taxes à l’exportation en provenance de Russie n’apportent que peu de changements. De nouvelles informations montrent qu'à un prix du blé de 375 dollars la tonne, une taxe supplémentaire sera perçue. Si le prix monte à 400 $, une autre augmentation suivra. Le gouvernement russe souhaite fixer un quota d'exportation de 8 millions de tonnes de blé pour la période allant de la mi-février à la fin de la campagne en cours. Les initiés pensent que c’est suffisant pour terminer la saison en beauté, de justesse, donc il n’y a pas de stress.

En parlant de quotas : l’Argentine les a également fixés. Pour la campagne 2021-2022, cela représente 12,5 millions de tonnes de blé et 41,6 millions de tonnes de maïs grain. La saison dernière, 39,8 millions de tonnes de maïs et 11,2 millions de tonnes de blé ont été exportées par le pays. Aucun problème n’est donc à prévoir avec les paramètres actuels. Le pays compte sur une bonne récolte de 21 millions de tonnes de blé et 57 millions de tonnes de maïs. Cela représente 4,5 millions de tonnes de maïs et 4 millions de tonnes de blé de plus par rapport à la saison précédente.

Négociation à terme interdite
Les raisons invoquées par la Russie et l’Argentine sont claires : lutter contre l’inflation alimentaire galopante (lire : prix alimentaires plus élevés). Ils continuent de monter en flèche. Il s’agit d’un problème croissant à l’échelle mondiale. Cela conduit même à des mesures draconiennes. Par exemple, l'Inde a la possibilité de conclure des contrats à terme d'un an interdit pour divers produits majeurs. Cela comprend le blé, le soja et l'huile, le colza et les pois. Le pays organisera des élections au début de l’année prochaine et espère stabiliser la situation dans le pays grâce à cette mesure.

De nouvelles données européennes montrent que les exportations françaises de blé en novembre ont été les plus faibles depuis trois ans. Cela est dû en partie à la diminution des exportations vers la Chine. L'Algérie est le plus grand acheteur non européen de blé du pays. Au total, plus de 800.000 354.000 tonnes de blé et XNUMX XNUMX tonnes d’orge ont été exportées. La Chine devrait prendre la première place dans la liste des exportations en décembre car l'Algérie a principalement acheté du blé ailleurs dans ses derniers appels d'offres.

Peur du froid
Les céréales en France et ailleurs en Europe ont bien passé l'hiver. Les cultures semées tardivement se sont moins développées car il a fait relativement froid. La France a connu un temps relativement froid ces dernières semaines, ce qui fait craindre que cela puisse nuire aux céréales d'hiver. Cette crainte est également présente dans la région de la mer Noire. Cependant, cela ne provoque pas beaucoup de troubles sur le marché des céréales.

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