L'ambiance sur le marché céréalier reste très tendue. Le cours du blé s'est arrêté, tant en Europe qu'en Amérique, après le rebond de ces derniers jours. Le maïs est toujours capable de maintenir sa tendance haussière sur la CBoT. Un printemps froid et humide joue un rôle important à cet égard.
Le prix du blé au Matif à Paris a clôturé hier (14 avril) à 401 € la tonne, soit 2 € de moins que la veille. Au CBoT de Chicago, le prix du blé (contrat de mai) est tombé à 1.096,50 1.104,50 dollars le boisseau. Les contrats de juillet et de septembre se négocient à la hausse, à 1.101 XNUMX $ et XNUMX XNUMX $ le boisseau, respectivement. Le ralentissement des prix du blé ne surprend pas les analystes. La base des prix actuels est solide, mais à l'approche du long week-end, certains spéculateurs ont pris leurs bénéfices et se sont retirés.
Si l'état du blé d'hiver suscite des inquiétudes aux États-Unis, la récolte se porte bien en France. FranceAgriMer a attribué à 92 % des surfaces de blé tendre le statut « bon » ou « excellent ». L'agence de marché note que les marchés « restent extrêmement nerveux en raison du risque d'un conflit à long terme entre la Russie et l'Ukraine ».
Froid et humide
Les prix du maïs sur le CBoT ont augmenté de près de 1 % hier pour atteindre 790,25 $ le boisseau. La météo est l’un des moteurs de cette augmentation. Le début de la campagne de maïs dans le Midwest des États-Unis ne se passe pas bien. Les températures sont plutôt basses, ce qui signifie que les semis de maïs ne peuvent pas démarrer. De plus, il est également trop humide. Cela contraste fortement avec la situation des producteurs du sud des Prairies, qui attendent la pluie.
Il est encore un peu tôt pour semer le maïs, mais par rapport à la moyenne quinquennale, les producteurs américains sont déjà légèrement en retard et, compte tenu des prévisions météorologiques, les analystes s'attendent à ce que cet écart puisse encore se creuser dans la période à venir.