L'amélioration des conditions météorologiques aux États-Unis a entraîné une correction des prix des céréales sur le CBoT au cours de la dernière séance de négociation. Le Matif européen a été aspiré dans ce même sentiment. L'USDA a également publié le rapport Crop Progress. Le stock de blé d'hiver s'est amélioré par rapport à la semaine dernière, mais la progression des semis de maïs et de soja est encore bien en deçà de la moyenne quinquennale.
Le contrat de mai sur le Matif a baissé hier (9 mai) de 8,25 € à 398 € la tonne. Les contrats pour la nouvelle récolte ont légèrement baissé, passant de 2,25 € à 3,00 €. Le contrat de septembre s'élève donc à 394,50 € la tonne à 382,75 € la tonne. Sur la CBoT, le contrat de juillet actuellement le plus négocié a chuté de 1,5 % à 1.092,75 380 $ le boisseau. Cela équivaut à environ XNUMX € par tonne. Les contrats sur le soja et le maïs ont également pris du recul. Les meilleures conditions météorologiques aux États-Unis sont la principale raison de la correction des prix des céréales.
La pluie dans certaines parties du sud des Prairies et de meilleures conditions pour les travaux printaniers dans le Midwest ont quelque peu calmé le marché. L'USDA classe désormais 29 % du blé d'hiver comme « bon » ou « excellent ». C'est 2 points de pourcentage de plus que la semaine dernière et mieux que les attentes du commerce. Néanmoins, la situation reste la pire de tous les temps pour cette période de l'année. Environ 33 % du blé d’hiver est en épi, contre 40 % pour la moyenne quinquennale. Les semis de blé de printemps sont également en retard par rapport à la moyenne quinquennale. Selon le Département américain de l'Agriculture, 27 % ont été semés. La moyenne quinquennale pour cette période de l'année est de 47 %.
Arriéré
Les semis de maïs et de soja sont également nettement en retard par rapport à la moyenne quinquennale. Environ 22 % du maïs est désormais en terre, contre une moyenne quinquennale d'environ 50 %. De tout le maïs semé, 5 % sont en tête. La moyenne quinquennale pour cette période de l'année est de 15 %. Sur la superficie prévue en soja, 12 % ont été semés, contre une moyenne quinquennale de 24 %.
Les prix actuels des céréales incluent une prime de risque liée aux conditions météorologiques. Cette prime a été réduite en raison de meilleures conditions météorologiques. Plusieurs experts doutent que cela soit exact. Après tout, les inquiétudes concernant la sécheresse n’ont pas disparu. Le ministère français de l'Agriculture a alerté hier sur les conséquences de la sécheresse sur les rendements des cultures, notamment celles des céréales d'hiver. En ce sens, il est remarquable que le cours des céréales européennes suive l’évolution des prix américains.
Par ailleurs, la correction du prix du blé semble être de courte durée. Aujourd'hui au moment où j'écris cet article (mardi 10 mai matin), la quasi-totalité des contrats blé sur le Matif à Paris et sur la CBoT à Chicago sont en hausse de plus de 1%.