Les cours des céréales ont subi une légère pression au cours de la dernière séance de négociation. Surtout le prix du blé a dû perdre. Cela est dû en partie à une importante récolte russe. Cela a déjà été affirmé par divers bureaux de marché et a été confirmé à nouveau hier par l'Institut du CCR. De plus, le marché surveille la progression des récoltes aux États-Unis et les analystes travaillent sur la superficie de blé d'hiver pour la récolte 2023.
Le contrat blé décembre a clôturé hier (lundi 26 septembre) en baisse de 2 € à 344,25 € la tonne. Les prix des céréales ont également subi une certaine pression sur la CBoT. Le blé a clôturé à 8,58 $ le boisseau à la bourse américaine. C'est 2,6% de moins que le cours de clôture précédent. Le maïs a perdu 1,6% et le soja 1% lors de la dernière séance de bourse de la CBoT
Les inquiétudes concernant le développement économique, une importante récolte de blé en Russie et, notamment sur le marché américain, le prix élevé du dollar ont pesé sur les prix des céréales. Selon diverses agences de marché, l'Institut JRC de la Commission européenne a également publié hier les chiffres de la récolte de céréales en Russie. La Russie a également bien battu, selon le CCR. La récolte totale de blé russe est estimée par le CCR à 95 millions de tonnes. Lors de la précédente estimation de juin, le JRC prévoyait une récolte de blé de 88,8 millions de tonnes. La moyenne quinquennale pour la Russie s'élève à 79,7 millions de tonnes et la saison dernière, la Russie a récolté 76,2 millions de tonnes. La récolte de blé est donc 19 % supérieure à la moyenne quinquennale et 25 % supérieure à celle de la saison dernière. La récolte d'orge russe est également considérablement plus élevée, avec 21,7 tonnes, mais moins extrême que celle du blé. La récolte totale d'orge en Russie est donc supérieure de 9 % à la moyenne quinquennale et de 18 % supérieure à celle de l'année dernière.
Aux États-Unis, les récoltes de maïs et de soja démarrent cette saison un peu lentement. 12 % de la superficie cultivée en maïs a été battue, selon le rapport Crop Progress de l'USDA. La moyenne quinquennale pour cette période est de 14 %. 8 % du soja a été récolté contre 13 % en moyenne quinquennale sur cette période. Le blé d'été est récolté à 96 % selon l'USDA. C'est 1 % de moins que la moyenne quinquennale. Les semis de blé d'hiver sont en avance de peu par rapport à la moyenne quinquennale avec 31% désormais semés contre 30% en moyenne quinquennale. Aux États-Unis, 9 % du blé est déjà au-dessus. La moyenne sur cinq ans est de 6 %.
Pendant ce temps, l’Ukraine n’est pas convaincue que l’accord céréalier durera. Le pays a demandé à l'UE d'investir dans des routes d'urgence pour maintenir les exportations de céréales lorsque les ports de la mer Noire devront à nouveau être fermés. L'Ukraine souhaite installer cinq terminaux céréaliers le long de la frontière avec l'UE. En outre, l’Ukraine souhaiterait également construire un pipeline pour exporter de l’huile de tournesol. Jusqu'à présent, 231 navires transportant un total de 5,3 millions de tonnes de céréales et d'autres produits agricoles ont quitté les ports ukrainiens dans le cadre de l'accord céréalier. Avant l’invasion russe, l’Ukraine exportait jusqu’à 6 millions de tonnes par mois. Les agriculteurs ukrainiens progressent également dans les semis de blé. Le chiffre du ministère de l'Agriculture montre qu'environ 622.000 16 hectares, soit XNUMX % de la superficie prévue en blé d'hiver, ont été semés.