Les marchés céréaliers restent quelque peu négatifs. Le rapport baissier de Wasde persiste et les spéculateurs se sentent obligés de se retirer avant que le marché ne baisse davantage. Les messages qui ont normalement un (petit) effet de hausse des prix n'ont actuellement pratiquement aucun impact sur le marché.
Le contrat blé décembre a cédé hier 1,50 € sur le Matif pour clôturer à 327,25 € la tonne. Il s'agit du cours le plus bas depuis la mi-septembre. Sur le CBoT, les prix du blé ont baissé de 0,4% à 8.03,50 dollars le boisseau. Le maïs et le soja ont affiché des baisses plus marquées, chutant respectivement de 1,7 % et 2 %.
Les analystes attribuent en partie le déclin du marché des céréales au rapport Wasde. C'était baissier tonalité, principalement en raison de la hausse des stocks. La sécheresse en Argentine est préoccupante. La bourse des céréales de Buenos Aires a abaissé hier ses prévisions de rendement de 1,6 million de tonnes par rapport aux prévisions précédentes, à 12,4 millions de tonnes. La bourse de Rosario avait déjà procédé à une réduction similaire et table sur la plus petite récolte de blé depuis sept ans. L'attention se porte désormais sur le marché du blé car la récolte est imminente en Argentine, mais il y a aussi des inquiétudes concernant le soja. Cette culture doit être enterrée, mais elle est trop sèche pour faire pousser les plantes. Les agriculteurs attendent donc avant de semer.
Faites vos bagages
Les problèmes liés aux exportations de céréales ukrainiennes continuent de préoccuper les acteurs du marché céréalier. Non seulement les exportations sont beaucoup plus lentes, mais les bombardements et les bombardements ont également endommagé les silos et autres installations de stockage et les ont rendus totalement ou partiellement inutilisables. Comme solution temporaire, l'organisation alimentaire des Nations Unies, la FAO, a mis à disposition 30.000 6 tubes de film permettant de sécuriser environ 7.500 millions de tonnes de céréales. Les agriculteurs ne débordent pas encore d’intérêt. Seules XNUMX XNUMX lignes réseau sont utilisées. Selon le porte-parole local de la FAO, il est important que les agriculteurs attendent de meilleurs prix lorsque cela est possible. Depuis l’invasion russe, les prix sur le marché local se sont effondrés. Résultat : les agriculteurs ukrainiens ont du mal à garder la tête hors de l’eau.
Peu après l’invasion russe, l’Inde a voulu alléger la pression sur le marché du blé en exportant davantage de blé. Cette promesse n'a guère été tenue, notamment parce que l'Inde disposait de moins de blé en raison de la sécheresse que ce qu'elle avait prévu fin février. Une interdiction d'exportation a même été imposée en mai. La situation sur le marché indien a désormais tellement changé qu'il existe une pénurie importante. Cela fait monter les prix à tel point que le gouvernement prend désormais des mesures pour ramener les prix du blé au niveau souhaité. Il s'agirait dans un premier temps de mettre sur le marché une partie du stock d'intervention, mais il est également question de suspendre le droit d'importation de 40 % sur le blé.