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Analyse Grains et matières premières

Le blé européen reste populaire, mais le prix ne suit pas

2 Décembre 2022 - Jurphaas Lugtenburg

Les prix sur le marché des céréales ont subi une légère pression lors de la dernière séance de bourse. Il y a une certaine concurrence de la part du blé russe et cela donne un avantage au marché en ce moment. Dans l'UE, les exportations de blé se poursuivent régulièrement, tandis qu'aux États-Unis, les exportations ne veulent pas autant progresser.

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Le contrat de blé de décembre sur le Matif s'est clôturé hier à 325,75 € la tonne. Soit 0,75 € de moins par rapport au cours de clôture de la veille. Sur le CBoT, le contrat de décembre a clôturé à 7,58¾$ le boisseau, en baisse de 1,7%. Les contrats de décembre sur la CBoT et le Matif sont sur le point d'expirer. Le nombre de positions ouvertes diminue rapidement et les prix deviennent donc plus volatils. Cela est particulièrement visible à Chicago, où il n'y avait que 1.100 XNUMX positions ouvertes lors de la dernière séance de bourse. Le maïs et le soja ont également reculé légèrement à la bourse de Chicago.

Les exportations américaines de blé n'ont pas répondu aux attentes commerciales cette semaine. Les analystes s'attendaient à des exportations de blé comprises entre 300.000 725.000 et 162.500 632.700 tonnes, mais les statistiques d'exportation de l'USDA sont restées bloquées à 1,2 XNUMX tonnes. Les exportations de maïs, à XNUMX XNUMX tonnes, ont été largement conformes aux attentes. En revanche, les exportations de blé de l’UE se portent mieux que prévu. Nord Céréales, qui exploite le troisième terminal d'exportation de céréales (situé à Dunkerque) en France, indique avoir déjà exporté XNUMX million de tonnes de céréales cette saison. Il s'agit du volume le plus important pour les cinq premiers mois de la saison depuis plus de dix ans.

L'offre et la demande
Même si les exportations européennes de blé se portent bien, l'offre de blé relativement bon marché en provenance de Russie exerce une certaine pression sur les prix à la Bourse de Paris (et aussi à Chicago), selon plusieurs analystes. En raison de la guerre en Ukraine et des incertitudes et sanctions qui en découlent, les acheteurs sont quelque peu prudents lorsqu'ils importent des céréales de Russie et d'Ukraine. Cependant, si la différence de prix augmente trop, les acheteurs n’ignoreront pas complètement les céréales de la région. La position de la Russie est encore renforcée par une importante récolte de céréales la saison dernière.

Il n’est pas question d’une grosse récolte de blé en Argentine. La Bourse de Buenos Aires s'attend à des revenus inférieurs aux prévisions, a-t-on annoncé hier. Les prévisions de récolte actuelles du salon pour la saison 2022/23 sont de 12,4 millions de tonnes. En mai, au début de la campagne, les prévisions étaient encore de 20,5 millions de tonnes. Les gelées tardives de la saison de croissance et la sécheresse ont gravement endommagé le blé. Environ 23 % de la superficie cultivée en blé en Argentine a été récoltée. Le battage est donc en retard de 22 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. Les semis de soja sont également très en retard. 29,1% sont en terre contre 46,3% un an plus tôt.

Voir l'aperçu des prix des céréales et l'analyse technique ici.

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