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Analyse Grains et matières premières

La Chine court après le marché des céréales

17 mars 2023 - Jurphaas Lugtenburg

Le marché du blé a montré une petite correction lors de la dernière séance de bourse après les jours de hausse des prix. L'incertitude quant à la prolongation de l'accord sur les céréales continue de planer sur le marché. La Chine a également revendiqué un rôle de premier plan sur le marché des céréales. Les acheteurs du pays ont eu un impact important sur le marché américain.

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Le blé du Matif a pris du recul hier. Le contrat de mai a clôturé en baisse de 3,50 € à 268,50 € la tonne. Sur le CBoT, le blé a perdu 0,5% pour clôturer à 6.99 dollars le boisseau. Le maïs et le soja étaient en hausse à la bourse de Chicago. Le soja a affiché une modeste augmentation de 0,2 % à 14.91 ½ $ le boisseau. Le maïs a été le plus gros gagnant à la bourse américaine, clôturant en hausse de 1 % par rapport à la séance de bourse précédente à 6.32 $ le boisseau.

La prolongation de l'accord sur les céréales continue de susciter des inquiétudes sur le marché du blé. L'Ukraine souhaite prolonger l'accord actuel, mais pour au moins 120 jours - de préférence même pour un an - et souhaiterait inclure un port supplémentaire dans l'accord. La Russie affirme que son propre secteur agricole et celui des engrais ne profitent pas suffisamment de l’accord actuel et souhaite donc uniquement un accord d’une durée de 60 jours. Durant ces 60 jours, il faudra trouver une solution aux obstacles que rencontrent les exportateurs russes. La Turquie et les Nations Unies (ONU), qui dirigent les négociations entre la Russie et l'Ukraine, affirment que l'accord actuel comprend une prolongation de 120 jours.

Obstacles pour les exportateurs russes
Un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré hier (jeudi 17 mars) que l'accord avait été prolongé de 60 jours. Le porte-parole a déclaré que la Russie et l'ONU avaient des opinions divergentes sur le terme, vaguement traduit, "un certificat d'incapacité pour l'ONU". L’ONU n’est pas totalement insensible aux arguments russes contre la prolongation de l’accord. Plus tôt cette semaine, un porte-parole de l'ONU a déclaré qu'il existait effectivement des obstacles aux exportations russes. Il s'agit principalement du domaine des opérations de paiement.

Le temps est compté pour parvenir à un accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. L'accord actuel expire ce week-end. La Russie est souvent citée comme le pays qui lutte contre les prix sur le marché du blé. Le pays était de loin le moins disant lors du dernier appel d'offres de la société d'achat publique égyptienne GASC, à 279,50 $ la tonne FOB (livrée au port). Les offres restantes sont toutes supérieures à 300 $ la tonne.

Le Conseil international des céréales (CIG) a publié hier ses prévisions de récolte de blé pour l'année commerciale 2023/24. IGC s'attend à une récolte totale de 787 millions de tonnes. Il s'agit d'une réduction significative par rapport à la saison dernière, où la CIG prévoyait un rendement mondial de blé de 801 millions de tonnes.

Question de la Chine
Outre la Russie et l’Ukraine, la Chine est également sous le feu des projecteurs sur le marché des céréales. La Chine a acheté plus de 600.000 1,92 tonnes de maïs aux États-Unis pendant trois jours consécutifs. Les acheteurs chinois ont ainsi obtenu XNUMX million de tonnes de maïs en un rien de temps. Cela donne un coup de fouet à la cotation du maïs américain. La reprise prudente du prix du pétrole donne également un peu de vent au maïs. L'éthanol constitue une surface assez dure sur le marché.

Les analystes du marché du soja suivent avec attention les informations en provenance d'Argentine. En début de semaine, la bourse de Rosario a abaissé sa prévision de rendement à 27 millions de tonnes. Hier, la Bourse de Buenos Aires a également publié les dernières prévisions. Elle réduit même un peu plus la récolte argentine. Les prévisions de Buenos Aires évaluent désormais la récolte argentine à 29 millions de tonnes. Cela représentait 29 millions de tonnes dans les prévisions précédentes. La récolte de soja argentine serait donc la plus faible depuis près de 25 ans. Au cours de la campagne 1999/00, la récolte s'est élevée à 20,1 millions de tonnes. A noter également qu'il y avait à l'époque 8,8 millions de tonnes d'hectares de soja, contre presque le double des 16,2 millions d'hectares de la saison en cours. Cette saison est donc bien moins performante en termes de rendement à l'hectare.

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