La deuxième moitié de la récolte de céréales sera un acte de longue haleine

C'est en Zélande et en Hollande méridionale que le blé a pu être récolté dès la mi-juillet. Il y avait aussi du battage par endroits mardi et mercredi derniers. Le compteur de la coopérative CZAV affichait 80% de récolte en fin de semaine dernière. Certaines îles de la Hollande méridionale doivent encore être battues, et cela s'applique également à d'autres régions, comme le nord de la Hollande méridionale et la région fluviale. Chez Agrifirm Plant, la progression des récoltes dans cette partie des Pays-Bas est comparable. Aart den Bakker, directeur des céréales, estime à un tiers le progrès national de l'entreprise.

Tourné dans le blé
Ce n’est normalement pas quelque chose à craindre étant donné que le mois d’août n’a pas encore commencé. C’est différent car relativement de parcelles sont plates cette année. Ce qui préoccupe les producteurs et les collecteurs de grains, c'est la qualité du blé. D’une part, les précipitations persistantes entraînent une diminution du poids en hectolitres. Ce prix n'était pas particulièrement élevé, mais plus les céréales doivent rester longtemps, plus elles coûtent cher en kilos. Den Bakker voit également des tirs se former sur des parcelles qui ont été détruites par le passage de la tempête Poly sur le pays. "Ce blé est maintenant dans l'humidité depuis quatorze jours. Lorsque le blé est mûr, la montaison se produit."

Les agriculteurs saisissent toutes les occasions qui se présentent pour récolter le blé. Le pourcentage d'humidité est moins important. "Dans le Flevoland, le battage pourrait avoir lieu le samedi après-midi et surtout le dimanche", a constaté Den Bakker. « Des pourcentages d'humidité de 17,5 % ou 18,5 % sont désormais acceptés car le maintien de la qualité est plus important. »

Pourcentages d'humidité plus élevés
Cette année, l'Agrotheek CAV de Hollande du Nord doit également se contenter de taux d'humidité plus élevés, explique le directeur Jeroen de Schutter : « L'orge d'hiver est bien rentrée et quelques producteurs ont déjà récolté du blé, avec des taux d'humidité variables entre 18 % et 23 %. nous utilisons 18 % comme limite supérieure à laquelle le blé peut être importé, mais nous avons déjà augmenté ce chiffre à 20 %. »

Le Nord n'a pas encore commencé
Dans le nord des Pays-Bas, à Groningue et en Frise, pratiquement aucun blé d'hiver n'a été récolté. Agrifirm estime les progrès à quelques pour cent. Den Bakker : « On estime qu'environ 10 % du blé de Groningue repose à plat. Les cultures n'y sont pas encore arrivées à maturité, ce qui rend la verse moins problématique. » Le blé a également relativement bien résisté en Hollande du Nord, où la tempête a été la plus intense. De Schutter : "Ce sont surtout les parcelles 'lourdes' qui ont été détruites. A part ça, ce n'était pas trop grave. On remarque que le blé est prêt à être récolté depuis dix jours, ce qui signifie que la grenaille se cache."

L’ensemble de l’Europe du Nord-Ouest est confronté à des conditions météorologiques similaires, ce qui rend difficile le bon déroulement de la récolte des céréales. En Allemagne, dans le nord de la France et en Angleterre, il y a des battages entre les averses. L’orge d’hiver est bien arrivée ainsi qu’une grande partie du colza. Cependant, lorsque le blé fut prêt, il commença à pleuvoir.

Variable de manière persistante
Les modèles météorologiques les plus récents prévoient que le temps changeant actuel se poursuive au moins pendant la première moitié du mois d'août. Ces précipitations ne doivent pas nécessairement être négatives pour les cultures d'automne, mais pour la récolte des céréales, elles sont loin d'être les bienvenues. Un peu d’humidité est également souhaitable lors du semis d’engrais verts. Les réserves d'humidité des sols ont été considérablement réduites en Europe depuis mai et sont en train de se reconstituer quelque peu.

Le marché du blé se réchauffe, même si le pic (des prix) est désormais derrière nous depuis une semaine. Le Matif a alors conclu le contrat pour une livraison en septembre à 264,75 € la tonne. Vendredi, il restait 247,75 €, soit une baisse de 17 € la tonne. Ce pic sur le marché à terme s'est peut-être brièvement traduit par une légère hausse du prix journalier, mais il ne semble pas y avoir eu beaucoup d'enthousiasme parmi les producteurs. «Nous constatons clairement un plus grand intérêt pour le pool, qui s'est quelque peu développé», déclare Den Bakker. "Les producteurs qui vendent traditionnellement au prix du jour ne disent souvent pas au revoir à leur blé pour le moment." Lundi 31 juillet, le Matif était de nouveau dans le rouge et le prix tombait à 240 €. Le prix le plus bas depuis le 18 juillet.

Regardez attentivement les différences raciales
Ce qui frappe également cette saison, ce sont les problèmes liés au virus du jaunissement de l'orge, note De Schutter. "Ce n'est pas nouveau, mais nous ne l'avons pas vu aux Pays-Bas depuis un certain temps. Cette saison, il est apparu principalement dans le sud-ouest et a provoqué des différences de rendement considérables. Nous examinons donc maintenant d'un œil critique quelles variétés y sont sensibles. Nous avons regardé quelles variétés supportaient mieux ces conditions climatiques. Peut-être pourrions-nous avoir une meilleure idée de la sensibilité d'une variété et en tenir compte.