Le tableau du marché des céréales est mitigé. Le blé a été touché lors de la dernière séance de bourse, en partie à cause d'un bon démarrage du blé d'hiver aux États-Unis. Le maïs et le soja ont évolué principalement latéralement. Les rapports météorologiques pour l'Amérique du Sud et l'état d'avancement des récoltes aux États-Unis déterminent l'état d'esprit du marché pour ces cultures.
Le contrat blé décembre sur le Matif a clôturé hier en baisse de 2,25 € à 229,50 € la tonne. Sur le CBoT, le blé était également en baisse, clôturant en baisse de 1,7% à 5.56¼ $ le boisseau. Le maïs a affiché un gain très modeste à la bourse de Chicago, clôturant en hausse de 0,1 % à 4.78 $ le boisseau. Le soja a également augmenté de 0,3 % à 12.87 $ le boisseau.
Les précipitations tombées récemment sur les prairies du sud des États-Unis ont été citées par plusieurs analystes comme la principale raison de la chute du blé à la bourse de Chicago. Le blé d’hiver en Amérique démarre donc bien. La note de l'USDA en début de semaine, à 47 % bonne ou excellente, est la plus élevée depuis 2019. En Ukraine, les semis des cultures d'hiver progressent régulièrement. Au total, 5,34 millions d'hectares ont été ensemencés, selon le ministère ukrainien de l'Agriculture. Sur cette superficie, 3,73 millions d'hectares sont consacrés au blé d'hiver.
Les exportations de blé sont décevantes
Les exportations de blé de l’UE restent à la traîne par rapport à la campagne dernière. Jusqu'au 29 octobre, 9,61 millions de tonnes ont été exportées, soit 23% de moins que la saison dernière sur la même période. La Tunisie a obtenu 100.000 269 tonnes de blé dans le cadre d'un appel d'offres. Le prix moyen de l'appel d'offres est de 12 $ la tonne C&F (livrée gratuitement). Les informations selon lesquelles la Chine se dirige vers des importations record de blé cette année civile n’ont pas vraiment fait bouger le marché. Cela peut aussi s’expliquer. Les importations chinoises s'élèveraient à 10,2 millions de tonnes. Fin septembre, la Chine avait déjà importé XNUMX millions de tonnes, selon les chiffres des douanes du pays. Le gros est donc déjà arrivé.
Pour le maïs et le soja, les acteurs du marché et les analystes sont tiraillés entre la récolte aux États-Unis, qui progresse régulièrement, et les prévisions météorologiques en Amérique du Sud, où le soja est semé. La pluie et la neige provoquent des retards dans la récolte du maïs dans certaines régions des États-Unis, mais cela ne rend pas vraiment le commerce chaud ou froid. En Amérique du Sud, la situation est plus difficile à expliquer. En Argentine et dans certaines parties du Brésil, les pluies sont favorables au démarrage du soja. Pour le blé d'hiver qui mûrit, il vaudrait mieux rester sec selon certaines sources. Dans le sud du Brésil et au Paraguay, des averses provoquent des inondations. Certaines rivières sont sorties de leur lit et les zones agricoles n'échappent pas aux nuisances.