L'ambiance sur le marché des céréales était déprimée lors de la dernière séance de bourse. Cela n'est pas tout à fait cohérent avec l'évolution de la saison de croissance dans le nord-ouest de l'Europe, avec des inondations et des inondations. En Russie, selon les premiers chiffres, la récolte de céréales est inférieure à celle de la saison dernière. Il existe des rapports contradictoires en provenance d'Australie sur les attentes en matière de récolte.
Le contrat blé décembre sur le Matif a clôturé hier en baisse de 2 € à 232,25 € la tonne. Sur le CBoT, le blé a perdu 1,2% pour clôturer à 5.53½ $ le boisseau. Le soja a baissé un peu plus, clôturant en baisse de 1,8 % à 13.60 ¼ $ le boisseau. Le maïs a affiché un modeste gain de 0,9 % lors de la dernière séance de bourse, atteignant 4.74 $¾ le boisseau.
Des inondations et de fortes pluies auront un impact sur la récolte céréalière attendue en France pour 2024. Benoît Piétrement, directeur de FranceAgriMer, prévient lors d'une conférence de presse virtuelle. "L'eau ne disparaît pas et les semis ne sont pas possibles, du moins pas immédiatement. Il faudra au moins des semaines pour que le sol sèche et les cultures d'hiver ont du mal. Nous sommes très inquiets." Selon Piétrement, les dégâts doivent encore être correctement évalués. Selon Météo France, il n'est jamais tombé autant de pluie en 26 jours consécutifs, avec une moyenne de 215 millimètres sur la période du 18 octobre au 12 novembre.
Les inondations ne se limitent pas à la France. Cela se produit également en Belgique et il y a des inondations. Heureusement, il n’y a pas d’inondations à grande échelle aux Pays-Bas et en Allemagne. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problèmes. Les agriculteurs n'ont pratiquement pas la possibilité d'arracher les cultures ultérieures telles que les pommes de terre et les betteraves, et encore moins de les mettre en terre partout où le blé d'hiver était prévu. Là où des semis ont été effectués, les zones inondées sont la règle plutôt que l'exception.
Petite récolte
Les producteurs russes ont récolté 140,6 millions de tonnes de céréales ces derniers mois, écrit l'agence de presse russe Interfax, sur la base des données de Rosstat. Cela signifie que le volume récolté est inférieur de 8 % à celui de la même période l’année dernière. 94 % de la superficie ensemencée en céréales a été récoltée. Le pourcentage récolté est donc à peu près le même que la saison dernière. Ces chiffres n’incluent pas les zones occupées par la Russie en Ukraine. L'exportateur céréalier russe Demetra envisage de construire sa propre flotte. Interfax écrit que la société envisage d'acheter dix à quinze navires. Ces navires seront principalement déployés en mer Caspienne et en mer d’Azov. Cette saison, Demetra souhaite exporter 12 millions de tonnes de céréales.
Le directeur de Graincorp Ltd s'attend à de bons rendements des cultures d'hiver en Australie. Selon Spurway, les agriculteurs du centre de la Nouvelle-Galles du Sud sont plutôt optimistes quant au début de la récolte des céréales. Les déclarations de Spurway sont en contradiction avec les prédictions antérieures. Par exemple, le ministère estime que la récolte de céréales sera inférieure de plus d'un tiers cette saison à celle de la saison dernière. Dans le dernier rapport de septembre, le ministère s'attendait à une récolte de blé de 25,4 millions de tonnes. Le phénomène météorologique El Niño garantit qu'il tombe moins de précipitations que la moyenne en Australie. Au cours des trois dernières années, nous avons dû faire face à La Niña, qui provoque des précipitations supplémentaires en Australie.