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Analyse Grains et matières premières

Les troubles se poursuivent autour du marché céréalier européen

19 janvier 2024 - Jurphaas Lugtenburg

Le blé prend de l'ampleur sur le Matif en raison de l'intérêt étranger pour le blé européen. Le libre passage sur la mer Rouge est important pour les ventes vers l'Afrique de l'Est et l'Asie. Des messages très différents circulent désormais à ce sujet. En Roumanie, le mécontentement à l'égard des importations de céréales et de la concurrence persiste, malgré les mesures prises par le gouvernement pour accommoder les manifestants.

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Le contrat blé de mars sur le Matif a clôturé hier en hausse de 0,50 € à 217 € la tonne. Les prix ont également clôturé dans le vert sur la CBoT, mais avec un modeste plus. Le blé a clôturé en hausse de 0,5% à 5.85½ $ le boisseau. Le maïs était légèrement en dessous, clôturant en hausse de 0,4 % à 4.44 $ le boisseau. Le soja a légèrement surclassé les céréales, clôturant en hausse de 0,6 % à 12.13½ $ le boisseau.

La confiance dans le commerce européen des céréales augmente après une série de ventes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient cette semaine. La vague d’achat ne semble pas encore avoir de fin. Hier, il a été annoncé que le Liban avait acheté 72.000 88.000 tonnes de blé à l'Ukraine et que le Japon était intervenu et avait obtenu 120.000 120.000 tonnes de blé des États-Unis et du Canada. La Jordanie a ouvert un deuxième appel d'offres pour XNUMX XNUMX tonnes après en avoir acheté XNUMX XNUMX tonnes plus tôt cette semaine. La région de la mer Noire, et notamment la Russie, reste un redoutable concurrent pour les exportateurs européens, mais la France, par exemple, participe à nouveau à la vague d'achats cette semaine.

Les conférences diffèrent quelque peu sur l'influence des troubles avec les rebelles Houthis en mer Rouge sur le commerce international des céréales. FranceAgriMer s'attend à ce que les exportations françaises de céréales vers l'Asie ne souffrent pas beaucoup des troubles en mer Rouge. Selon l'agence agricole française, ce sont principalement les navires naviguant en direction d'Israël qui sont attaqués. Les navires ayant des céréales à bord naviguent dans l'autre sens et sont donc moins en danger, selon FranceAgriMer. Les chiffres de l’Organisation mondiale du commerce (OMS) ne correspondent pas à cette explication. Selon l'OMS, le nombre d'expéditions de céréales transitant par le canal de Suez a chuté de 40 % au cours de la première quinzaine de janvier. Le ministre ukrainien de l'Agriculture a averti hier que cela nuirait aux exportations ukrainiennes. Le ministère ukrainien du Commerce a ensuite publié un rapport estimant que les exportations en janvier pourraient être inférieures de 20 % en raison des attaques en mer Rouge.

hectares de prime à titre de compensation
Les exportations vers l’étranger ne sont pas la seule préoccupation de l’Ukraine. Plusieurs États membres de l’Est de l’UE souhaitent limiter les importations de céréales en provenance d’Ukraine afin de protéger leurs propres agriculteurs. En Pologne, la situation est un peu plus calme en ce qui concerne les actions des agriculteurs et des conducteurs. La situation est différente en Roumanie, où les actions (sauvages) des agriculteurs et des transporteurs sont réparties dans tout le pays. Le gouvernement roumain ne s'est pas montré insensible aux manifestations et, suite aux promesses faites en début de semaine, a mis à disposition hier une prime directe de 100 euros par hectare en compensation de la perte de revenus due à l'importation de céréales ukrainiennes. Cela ne veut pas dire que les protestations sont terminées. Par exemple, une nouvelle manifestation de trois jours à Bucarest a été annoncée dimanche. Un autre facteur de complication pour le gouvernement est le fait que les actions ne sont pas contrôlées de manière centralisée. Il est donc difficile de déterminer avec qui ce qui doit être négocié.

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