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Analyse Grains et matières premières

Les rendements des automnes et hivers humides en Allemagne

15 mars 2024 - Jurphaas Lugtenburg

La Chine continue de susciter une ambiance négative sur le marché du blé. Après de nombreuses discussions, le pays semble désormais avoir annulé le blé de France. La CIG a présenté hier une prévision de récolte ajustée pour la saison 2023/24. Le maïs d’Amérique du Sud en particulier n’est pas si mauvais. Dans ses premières prévisions pour 2024/25, l’institut prévoit une récolte céréalière record. L'automne et l'hiver humides ont fait des ravages en Allemagne, selon les chiffres de l'organisation faîtière des coopératives. Cependant, le plus grand danger est la perte de terres agricoles au profit de la nature et d'autres activités, selon DRV.

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Le contrat blé de mai sur le Matif a clôturé hier en baisse de 0,75 € à 194 € la tonne. Sur la CBoT, le contrat blé de mai a perdu 2,2% à 5.32¼$ le boisseau. Le maïs a également été touché, chutant de 1,7 % à 4.33 $¾ le boisseau. Le soja est resté stable par rapport aux céréales, en baisse de 0,1 % à 11.95 $ le boisseau.

La nouvelle selon laquelle les importateurs chinois ont annulé ou reporté des commandes portant sur un total d'un million de blé australien a frappé particulièrement durement le marché boursier américain. L’Europe ne sortira pas non plus indemne de la bataille. Après divers rapports en provenance de France sur les annulations, le grand mot est tombé hier. Adeli Dridi, analyste chez FranceAgriMer, a déclaré lors d'une conférence de presse que la Chine avait annulé des commandes de blé tendre français. Il n'a pas révélé de détails sur les volumes. Le stock de clôture de blé a été revalorisé par FranceAgriMer à 1 millions de tonnes. Cela représentait 3,74 millions de tonnes dans les prévisions du mois dernier. Le stock final d'orge est inférieur de 3,5 ​​360.000 à 1,75 million de tonnes. Cela est dû en partie à la bonne demande de la Chine. La Chine achète de l’orge comme alternative au maïs. Le stock français de clôture de maïs a été augmenté par FranceAgriMer de 90.000 2,44 tonnes à XNUMX millions de tonnes.

Une participation record aux récoltes ?
La CIG a réduit les prévisions de récolte de céréales pour la saison 2023/24 de 6 millions de tonnes par rapport au mois dernier. Cela porte la production mondiale à 2304 millions. Cette réduction est principalement due aux mauvaises conditions de croissance du maïs dans l'hémisphère sud, écrit la CIG. Le rapport de ce mois contient les premières prévisions pour la saison 2024/25. La récolte totale de céréales est estimée à 2.322 millions de tonnes. Si cela se réalisait, cela signifierait une récolte record. Le rendement du blé pour la prochaine récolte est estimé à 799 millions de tonnes contre 789 pour la dernière récolte. Pour le maïs, le rendement est estimé à 1.233 millions de tonnes contre 1.227 millions de tonnes lors de la dernière récolte.

Terrain pour l'agriculture
Le Deutscher Raiffeisenverband (DRV) a publié hier les prévisions de superficies allemandes. Selon l'estimation de l'association, la superficie céréalière en Allemagne tombe pour la première fois en dessous de 6 millions d'hectares. "Nous prévoyons 5,9 millions d'hectares de céréales, un nouveau plus bas", écrit Guido Seedler, expert du marché céréalier de DRV. Le rendement céréalier est prévu à 41 millions de tonnes. C'est 3,5% de moins par rapport à la saison dernière. La récolte de colza reste à peu près la même que la saison dernière, soit 3,9 millions de tonnes. Les dégâts dus au gel n'ont guère posé de problème en Allemagne, mais l'hiver humide l'a encore plus été. En raison de l'automne humide, il n'a pas été possible de semer du blé d'hiver partout et, en raison des inondations hivernales, il faudra ressemer les parcelles, selon le DRV. Cependant, les sols lourds du nord de l’Allemagne ne conviennent guère aux travaux de printemps. La superficie consacrée au blé d'hiver est inférieure de 7,3 % à celle de la saison dernière. Au lieu de cela, davantage de blé de printemps est semé. La superficie consacrée au blé de printemps a plus que doublé pour atteindre 69.100 5,1 hectares. L'avoine et l'orge de printemps affichent également une légère augmentation de leur superficie. Le maïs est moins populaire auprès des agriculteurs allemands. En maïs, DRV table sur une diminution des surfaces de XNUMX%.

En expliquant les chiffres de la superficie, Seedler critique vivement la politique agricole allemande et européenne. Les nouveaux projets de construction et les prairies solaires consomment des terres agricoles. De plus, l’UE est obligée de laisser en jachère 4 % des superficies la saison prochaine. Selon DRV, la concurrence pour l’accès aux terres ne fera que s’intensifier dans les années à venir. Selon une étude de l'Institut Thünen, au total, 2030 600.000 hectares de terres agricoles pourraient être perdus d'ici 3 en raison du développement ou de la mise en œuvre de mesures climatiques et naturelles (par exemple, réhumidification des tourbières). "Cela représente environ XNUMX % de la superficie agricole", selon Seedler. Selon la DRV, autant de terres que possible doivent être sécurisées pour l'agriculture. Selon Seedler, c’est la seule façon pour l’Allemagne de contribuer à l’approvisionnement alimentaire mondial.

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