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Analyse Grains et matières premières

Le marché céréalier en hausse perd un peu confiance

25 Juillet 2024 -Niels van der Boom - Commentaires 2

La conséquence du marché climatique, dans lequel se trouvent désormais les cours internationaux des céréales, est qu'il connaît des hauts et des bas. Cela se voit encore une fois sur le marché du blé. Des chiffres légèrement plus positifs (lire : moins négatifs) concernant les récoltes en Russie et au Canada, entre autres, ont un impact direct sur la formation des prix. La sécheresse suscite toujours des inquiétudes quant à la récolte de maïs européenne.

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Après cinq jours consécutifs de hausse des prix, le prix du blé au Matif a encore baissé mardi 23 juillet. Le contrat pour livraison en septembre est tombé à 225 € la tonne. Soit une baisse de 0,75 € par rapport au cours de clôture de lundi. Ce niveau de prix a été atteint pour la dernière fois le 9 juillet. Le cours est également dans le rouge ce mercredi 24 juillet. Le blé s'échangeait à la baisse sur la CBoT à Chicago. Là, le niveau des prix a chuté de près de 2 dollars la tonne.

Chiffres de récolte inférieurs à l'année dernière
L'agence de marché Agricensus écrit que la récolte de blé en Russie était achevée à 38% à la fin de la semaine dernière. De plus, 16 % de l'orge avait été récoltée. Le rendement du blé est inférieur de 8 % à celui de 2023. Pour l’orge, il est inférieur de 13 %. Le colza a été récolté à 13%. Les rendements sont également inférieurs de 13 %. Les chiffres officiels du ministère russe de l'Agriculture indiquent que 50 millions de tonnes de céréales ont été récoltées, dont 43 millions de tonnes de blé.

SovEcon, la principale agence de marché de la région de la mer Noire, a augmenté ses prévisions de rendement en Russie à 84,2 millions de tonnes (+100.000 222,50 tonnes). Les exportations devraient également être plus élevées. Pour le maïs grain, une légère baisse de rendement est visible en raison de la chaleur et de la sécheresse persistantes. Cela joue également un rôle plus à l’ouest de l’Europe. Le prix du maïs sur le Matif se maintient donc toujours à 219,50 € la tonne. Pour la nouvelle récolte, XNUMX € est légèrement plus élevé qu'en début de semaine.

Le ministère canadien de l'Agriculture a augmenté sa production de blé de 500.000 35,4 tonnes pour atteindre 32 millions de tonnes de blé. L'année dernière, 1 millions de tonnes ont été récoltées. Les prévisions pour l'orge ont été réduites d'un million de tonnes et celles pour le colza ont été augmentées d'un demi-million de tonnes, à 18,6 millions de tonnes.

Incertitude sur la production de maïs et de soja
Aux États-Unis, le sentiment sur le marché des matières premières se retourne prudemment. Les analystes et les acheteurs pariaient que les bons rendements dans l’est des États-Unis pourraient compenser un rendement légèrement inférieur dans l’ouest. Maintenant, ils n’en sont plus aussi sûrs. Cela met un frein au marché. Il convient de noter que, si le temps se maintient, le pays pourrait récolter une récolte exceptionnelle de maïs et de soja. L'USDA estime que les récoltes de maïs sont 1 % moins bonnes à excellentes qu'il y a une semaine. La note du soja est restée inchangée.

Ce sentiment prudemment positif pour le soja et le maïs, qui se traduit par des prix stables ou légèrement en hausse, ignore le blé. L'équilibre du marché mondial y joue un rôle déterminant et le marché américain manque de soutien pour de nouvelles hausses.

Conséquences de Trump
La nouvelle selon laquelle le président Joe Biden n’est plus en lice pour un nouveau mandat à la Maison Blanche a causé des maux de tête au marché du soja. Si Donald Trump revient au pouvoir le 5 novembre, ils craignent que le commerce avec la Chine soit à nouveau soumis à de fortes pressions. Après que le marché ait absorbé cette nouvelle, le prix a pu se redresser prudemment. Les positions courtes relativement importantes des fonds sur le soja rendent le prix sensible aux hausses de prix à court terme.

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