Sécheresse, sécheresse et encore sécheresse ; On n'imagine plus rien avec de la pluie dans les bulletins météorologiques. Mais dans la région de la mer Noire, des précipitations seraient plus que bienvenues. Dans les Balkans, le maïs souffre de la sécheresse et le blé d'hiver nouvellement semé dans l'est de l'Ukraine et l'ouest de la Russie ne veut pas pousser en raison du manque d'humidité. Au Brésil, les agriculteurs reportent les semis de soja en prévision des pluies.
Le contrat blé décembre sur le Matif a clôturé hier en hausse de 4,25 € à 220,25 € la tonne. La nouvelle semaine a également commencé en vert au CBoT. Le blé a augmenté de 2,5 % à 5.82½ $ le boisseau. Le maïs a augmenté légèrement plus que le blé, ajoutant 2,9 % à 4.13½ $ le boisseau. Le soja figurait parmi les céréales de la dernière séance de négociation, clôturant en hausse de 2,7 % à 10.39 ¼ $ le boisseau.
Les acteurs du marché des céréales sont fascinés par les bulletins météorologiques. De la pluie est annoncée dans notre partie du monde. Vers la fin de la semaine, le mercure baissera et des averses sont attendues. En fonction des chutes, les semis du blé d'hiver pourront être retardés. Ce n’est pas vraiment quelque chose qui rend nerveux.
Le blé pousse-t-il avant le gel ?
Les problèmes de sécheresse dans l’est de l’Ukraine et dans l’ouest de la Russie sont encore plus graves. Il y fait chaud et sec depuis quelques mois. Ce ne sont certainement pas des conditions idéales pour démarrer les cultures d’hiver. Selon différents experts, il est important que le blé veuille y pousser dès maintenant. Le temps jusqu'au premier gel est limité. Fin octobre, les gelées ont tendance à s'installer là-bas et la récolte devrait alors y être bonne. Un blé surdéveloppé n'est pas idéal en termes d'hivernage, mais le blé nouvellement émergent est encore plus sensible à l'hivernage selon les sources locales.
Le cours Ikar du blé russe de la mer Noire reste relativement stable. Cette semaine, Ikar fixe le prix à 217 dollars la tonne. C'est 1 $ de plus que la semaine dernière. Selon SovEcon, la Russie a exporté 910.000 1,06 tonnes de céréales la semaine dernière, contre 840.000 million de tonnes une semaine plus tôt. Parmi les exportations de céréales de la semaine dernière, 4,8 4,9 tonnes concernaient du blé. SovEcon s'attend à ce que la Russie exporte 2023 millions de tonnes de céréales ce mois-ci, contre XNUMX millions de tonnes en septembre XNUMX.
Le temps est sec à l’est de l’UE, dans les Balkans. L'agence scientifique de la Commission européenne, le JRC, a encore abaissé les prévisions de rendement du maïs grain dans cette région. Dans le bulletin Mars, le JRC table désormais sur un rendement en maïs de 6,84 tonnes par hectare. C'est 3 % de moins que dans l'édition d'août du rapport et 7 % de moins que la moyenne quinquennale. La saison dernière, 7,51 tonnes de maïs ont été battues par hectare ; Ce serait donc 9% de moins cette saison.
Les niveaux de maïs et de soja aux États-Unis restent stables
Aux États-Unis, le marché a également été dominé par la sécheresse hier. La pluie est tombée le week-end dernier sur les prairies du sud, où l'on cultive beaucoup de blé, mais plus au nord, dans la ceinture de maïs, le temps est resté sec. L’état du maïs et du soja est néanmoins resté le même dans le nouveau rapport Crop Progress. Selon l'USDA, 65 % du maïs est jugé bon ou excellent et 64 % du maïs reçoit cette note. La récolte des deux cultures se déroule assez bien dans cette phase. 14% du maïs a été récolté contre 13% cette semaine l'an dernier et 11% en moyenne quinquennale. Les producteurs sont encore plus avancés en matière de récolte de soja. 13% de la superficie a été récoltée. La moyenne sur cinq ans est de 8 % et l'année dernière, 10 % ont été récoltés.
Les récoltes de blé et d'orge de printemps sont presque terminées aux États-Unis avec respectivement 96 % et 97 % de récolte. Un quart de la superficie prévue en blé d'hiver a été semé. L'année dernière, 23 % ont été semés et la moyenne quinquennale est de 24 %. Les agriculteurs américains progressent également dans les semis de blé d’hiver.
En attendant un meilleur temps au Brésil
Le thème de la sécheresse se reflète également au Brésil. Selon AgRural, seulement 0,9 % de la superficie prévue en soja dans ce pays d’Amérique du Sud a été semée. Les agriculteurs y attendent avec impatience la pluie. Il n’y a désormais pratiquement plus d’humidité dans le sol, c’est pourquoi les agriculteurs n’osent pas semer du soja. D'autres progrès ont été réalisés avec la première récolte de maïs. Sur ce total, 26 % de la superficie prévue a été ensemencée selon AgRural. Mais ici aussi, selon l'office du marché, les travaux sont arrêtés en prévision de la pluie.