Agriphoto

Analyse Grains et matières premières

La pluie continue de défier les céréaliers français

15 Octobre 2024 - Jurphaas Lugtenburg

La pluie ou son absence reste un thème récurrent sur le marché des céréales. En France, les précipitations continuent de gêner les producteurs. Si ce n’est pas le cas lors de la récolte du maïs-grain, c’est lors du semis des céréales d’hiver. En Amérique du Sud, les agriculteurs peuvent utiliser la pluie après une période très sèche et chaude. La Russie a annoncé vendredi dernier des mesures visant à limiter les exportations de céréales. Cela ne se reflète pas encore dans les derniers chiffres.

Souhaitez-vous continuer à lire cet article ?

Devenez abonné et obtenez un accès instantané

Choisissez l'abonnement qui vous convient
Avez-vous un conseil, une suggestion ou un commentaire concernant cet article ? Faites le nous savoir

Le contrat de blé de décembre sur le Matif a clôturé hier en baisse de 0,25 € à 228,75 € la tonne. Sur le CBoT, le blé a chuté plus fortement, clôturant en baisse de 2,1% à 5.86½ $ le boisseau. Le maïs a également clôturé dans le rouge, perdant 1,9 % pour clôturer à 4.07¾ $ le boisseau. Le soja a clôturé en baisse de 0,9 % à 9.96 $ le boisseau.

L'humidité n'est pas encore terminée cette saison. En France, seulement 7 % des superficies en maïs grain avaient été récoltées jusqu'au 6 octobre inclus, selon les chiffres de FranceAgriMer. L'année dernière à la même époque, la moitié du maïs avait été battue. La récolte de maïs en France n’a pas démarré aussi lentement depuis 2013. Ce ne sont pas seulement les récoltes qui sont affectées par les conditions humides. Les semis d'orge et de blé d'hiver sont en retard par rapport à la moyenne quinquennale selon FranceAgriMer.

Taxe à l'exportation
En Russie, on se demande s'il y a suffisamment de blé. Vendredi dernier, le Kremlin a tenu des consultations avec les exportateurs de céréales russes sur la limitation des exportations de céréales. Le résultat le plus important est que le ministère russe a augmenté la taxe à l'exportation sur le blé de 42 %, à 1.872 17,80 roubles par tonne. Cela équivaut à 250 € la tonne. En outre, le ministère fixe un prix d'appel d'offres minimum de XNUMX dollars par tonne livrée sur le navire et souhaite faire affaire directement avec les acheteurs, sans tiers.

Les tentatives russes de ralentir les exportations de céréales ne se reflètent pas encore dans les chiffres. SovEcon écrit que la Russie a exporté la semaine dernière 1,1 million de tonnes de céréales, dont 1 million de tonnes de blé. Une semaine plus tôt, la Russie avait exporté 870.000 800.000 tonnes de céréales, dont 7 230 tonnes de blé. Le prix du blé russe d'Ikar a augmenté de 250 dollars pour atteindre XNUMX dollars la tonne FOB. Le prix est donc en hausse, mais n'est pas encore au niveau souhaité par le ministère pour les appels d'offres internationaux de XNUMX $ la tonne.

Sécheresse en Amérique du Sud
En Argentine, la pluie a apporté un certain soulagement. Des averses éparses sont tombées sur les régions agricoles du nord du pays, écrit la bourse de Rosario. Le maïs et le blé en ont particulièrement profité.

Au Brésil, semer du soja n’est pas encore une option. Le temps chaud et sec freine le travail. Selon l'agence de marché AgRural, 8,2 % de la superficie prévue en soja au Brésil a été semée. La semaine dernière, il était de 4,5 % et l'année dernière, 17 % du soja a été semé. Peu de progrès sont réalisés, notamment dans le Mato Grosso. Les agriculteurs attendent des pluies plus constantes et cela n'est pas encore vraiment prévu. Les producteurs brésiliens ont encore progressé en semant la première récolte de maïs. Selon AgRural, 42 % de la superficie prévue est en terre.

Appelez notre service client 0320 - 269 528

ou par courrier à soutienboerenbusiness. Nl

tu veux nous suivre ?

Recevez notre Newsletter gratuite

Des informations actuelles sur le marché dans votre boîte de réception chaque jour

login