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Analyse Grains et matières premières

Aux États-Unis, le blé n’est pas partout protégé contre le froid

16 janvier 2025 - Jurphaas Lugtenburg

Les exportations européennes de blé ne dureront pas cette saison. FranceAgriMer s'attend à ce que les exportations françaises de blé tombent cette saison à leur plus bas niveau depuis 1996/97. Les bulletins météorologiques donnent des signaux quelque peu contradictoires. Dans la région de la mer Noire, les températures douces réduisent les risques d'hivernage, tandis qu'il fera à nouveau froid dans les prairies du sud des États-Unis le week-end prochain. Au Brésil, la pluie est bonne pour la croissance, mais entrave la récolte précoce du soja.

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Le contrat blé de mars sur le Matif a clôturé hier en baisse de 3 € à 228,25 € la tonne. Sur le CBoT, le blé a clôturé en hausse de 0,1% à 5.47 $ le boisseau. Le maïs a connu une hausse plus convaincante, augmentant de 0,9 % à 4.78 $ le boisseau. Contrairement aux céréales, le soja a légèrement souffert à la bourse de Chicago. Le contrat de mars a clôturé en baisse de 0,5 % à 10.42¾ $ le boisseau.

FranceAgriMer maintient ce mois-ci la prévision d'exportation du blé français vers les pays hors UE identique à celle de décembre. L'agence, qui dépend du ministère français de l'Agriculture, table sur une exportation de 3,5 millions de tonnes cette saison. C'est 66 % de moins que la saison dernière et c'est la plus petite exportation depuis au moins 1996/97. Le mois dernier, FranceAgriMer écrivait que les exportations étaient à leur plus bas niveau depuis 2000/01.

Combinaison de facteurs
Selon FranceAgriMer, la modération des exportations cette saison est due à une demande décevante de l'Algérie et de la Chine. En raison des tensions diplomatiques entre Paris et Alger, aucun blé français n'est allé en Algérie cette saison. La Chine achète également beaucoup moins de blé à la France cette saison. La récolte de blé médiocre à mauvaise en France joue également un rôle dans les exportations médiocres ainsi que dans la forte concurrence du blé relativement bon marché de la région de la mer Noire, selon FranceAgriMer. L'Ukraine a exporté 15 millions de tonnes de céréales jusqu'au 23,6 janvier, contre 20,6 millions de tonnes la saison dernière, a annoncé hier le ministère ukrainien de l'Agriculture.

La prévision d'exportation d'orge a été abaissée de 200.000 1,9 à 2,7 million de tonnes par France AgriMer. Cela représente la moitié de ce qui a été exporté l’année dernière, principalement en raison d’une demande décevante de la Chine. Le stock de maïs a été ajusté à la hausse. L'agence a augmenté ses stocks de 2,8 millions de tonnes en décembre à XNUMX millions de tonnes ce mois-ci. C'est le stock le plus important depuis dix ans.

Toujours quelque chose avec la météo
Les bulletins météorologiques donnent des signaux quelque peu contradictoires. Un temps relativement doux est prévu pour cette période de l’année dans la région de la mer Noire. Il fait plus froid un peu plus au nord dans une bande allant de la Biélorussie au Caucase du Nord, mais là-bas le front froid a été précédé de neige. Les chances de passer l’hiver sont donc faibles, selon les experts. Aux États-Unis, les inquiétudes concernant l'hivernage du blé augmentent. Jusqu'à 7 degrés de gel sont prévus ce week-end dans certaines parties de l'Oklahoma, du Kansas et du Texas. Le risque de précipitations est estimé par le service météorologique américain entre 30 et 50 %. Il existe un risque réel de dégâts dus au gel dans les endroits où il ne tombe pas de neige, selon des sources locales.

Le soja a subi une certaine pression lors de la dernière séance de bourse en raison des bonnes prévisions de récolte au Brésil. Les météorologues s'attendent également à des pluies suffisantes pour la semaine à venir pour maintenir les cultures dans le nord et le centre du Brésil. Dans la partie sud, où le temps est sec, les risques de pluie augmentent également. Le seul inconvénient du climat changeant est que la récolte du soja précoce est plus lente. Ceci, ajouté au temps chaud et sec en Argentine, signifie que la marge de baisse pour le soja reste quelque peu limitée, selon divers analystes.

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