Le marché des céréales était d'humeur négative lors de la dernière séance de bourse. Assez remarquable car il y a eu pas mal de nouvelles haussières. SovEcon a tiré la sonnette d'alarme sur ce qu'elle considère comme des chiffres d'exportation et de stocks trop optimistes pour la Russie. En Argentine, les deux principales bourses de céréales du pays ont enregistré une croissance décevante pour le maïs et le soja en raison du temps chaud et sec. Aux États-Unis, ils ne sont pas captivés par la chaleur mais par l’air froid qui traverse le pôle Nord depuis la Sibérie.
Le blé du Matif a clôturé en baisse de 2,25 € hier à 226 € la tonne. Les prix étaient également en baisse sur la CBoT. Le blé a été durement touché, chutant de 1,7 % à 5.37½ $ le boisseau. Dans le maïs, la perte s'est limitée à 0,9 % à 4.74½ $ le boisseau. Le soja a connu la plus forte baisse, perdant 2,3 %. Cela a porté le contrat de mars à 10.19 $ le boisseau.
L'exportation de céréales de la région de la mer Noire reste un défi. Hier, l'agence de marché SovEcon a présenté de nouvelles attentes. L'agence prévoit que les exportations de blé russe pour janvier se situeront entre 1,8 et 2,2 millions de tonnes, contre 3,6 millions de tonnes l'année dernière. Pour l'ensemble de la saison d'exportation 2024/25, SovEcon estime les exportations russes à 43,7 millions de tonnes. C’est nettement inférieur aux 46 millions de tonnes calculés par l’USDA. "Compte tenu des volumes déjà exportés et des quotas, les attentes de l'USDA sont irréalistes", écrit SovEcon. Les exportations limitées et les faibles stocks soutiendront le prix du blé plus tard dans la saison, prévoit l'agence. Le stock de clôture de blé est estimé à 10 millions de tonnes contre 20,2 millions de tonnes la saison dernière. Sur ce stock final, 3,7 % se trouvent dans les silos de l’État en tant que stock d’intervention.
Chaud et sec
La météo en Argentine ne coopère certainement pas. Des températures élevées, peu de précipitations, une faible humidité et un ensoleillement très élevé ne sont pas bénéfiques aux cultures, en particulier au maïs, selon la bourse aux céréales de Rosario. La récolte de maïs argentine est estimée à 48 millions de tonnes dans les nouvelles prévisions. Cela représentait 50 à 51 millions de tonnes dans les prévisions précédentes. Les estimations de récolte de soja en Argentine ont été abaissées de 500.000 53 tonnes, à 98 millions de tonnes. C’est presque arrivé avec les semis de soja en Argentine. 32% de la superficie prévue est en terre selon la Bourse des céréales de Buenos Aires. La condition du soja ne s’améliore tout simplement pas. La bourse de Buenos Aires attribue une note bonne ou excellente à 49 % de la superficie consacrée au soja, contre 21 % la semaine dernière. 8 % du soja est en mauvais état à très mauvais contre XNUMX % la semaine dernière.
Au Brésil, l'année de croissance se déroule bien mieux qu'en Argentine. L’alternance de jours secs et pluvieux ne facilite pas la planification pour les producteurs. Les semis ont donc pris un peu de retard et maintenant que les premières moissonneuses-batteuses sont en marche, elles sont parfois absentes une journée à cause de la pluie. Les premiers rendements du soja sont plutôt moyens selon les premiers rapports, mais la récolte totale de soja brésilien se dirige vers un record. Agroconsult a augmenté les prévisions de récolte de 200.000 172,4 tonnes à 169 millions de tonnes contre XNUMX dans le dernier rapport Wasde.
Pas un accueil chaleureux pour Trump
Aux Etats-Unis, les gens sont sous le charme explosion arctique Il migre du nord à travers les prairies jusqu'au Midwest, puis se dirige vers la côte est. Après quelques jours doux dans la ceinture des blés, il va vite se rafraîchir ce week-end. Comme il semble y avoir peu de neige avant le front froid, l'hivernage du blé au Kansas, en Oklahoma et au Texas reste un risque réel, préviennent plusieurs analystes. Lundi prochain, c'est l'investiture de Donald Trump, puis l'air froid atteindra Washington DC. Selon les bulletins météorologiques, le mercure descendra ensuite jusqu'à 4,5 degrés de gel avec une température ressentie pouvant descendre jusqu'à moins 20 à cause du vent. Il s'agit de l'investiture la plus froide depuis 1985, lorsque Ronald Reagan entamait son deuxième mandat, et il faisait près de 14 degrés.