Shutterstock

Analyse Grains et matières premières

Les conditions météorologiques extrêmes ont un effet limité sur le marché

24 janvier 2025 - Jurphaas Lugtenburg

Le temps froid aux États-Unis n’a rien d’étrange. Le fait qu’il y ait plus de neige dans le delta du Mississippi que dans la Corn Belt est exceptionnel. Cependant, pour le marché du blé, le manque de neige dans les Prairies est plus pertinent à ces basses températures. L’écart entre l’ancienne et la nouvelle récolte de blé ne présente pas le schéma habituel. Le Brésil présente une nouvelle prévision de rendement dans laquelle il se présente une fois de plus comme une superpuissance agricole.

Souhaitez-vous continuer à lire cet article ?

Devenez abonné et obtenez un accès instantané

Choisissez l'abonnement qui vous convient
Avez-vous un conseil, une suggestion ou un commentaire concernant cet article ? Faites le nous savoir

Le contrat blé de mars sur le Matif a clôturé hier en hausse de 0,25 € à 230,25 € la tonne. À la bourse de Chicago, le blé est resté inchangé à 5.54 $ le boisseau. Le maïs et le soja étaient en hausse lors de la dernière séance de bourse. Le maïs a clôturé en hausse de 1,1 % à 4.89 $¾ le boisseau. Le soja a augmenté de 0,9 % pour clôturer à 10.65½ $ le boisseau.

La météo est un peu décalée. L'Irlande et le Royaume-Uni connaissent la tempête la plus violente depuis des décennies, peut-être même avec la force d'un ouragan. Aux États-Unis, le climat hivernal fait encore parler de lui. Il n’est pas surprenant qu’il gèle et qu’il neige. Il est exceptionnel qu'il y ait plus de neige à la Nouvelle-Orléans qu'à Chicago. Certaines parties de l’Alabama, de la Floride et de la Géorgie sont également recouvertes d’une couverture blanche. Les Prairies du sud, où l'on cultive la majeure partie du blé d'hiver, ont reçu peu de neige. Il existe une réelle chance que le blé soit devenu trop cultivé aux États-Unis, ce qui crée une certaine stabilité sur le marché du blé.

Autre nouvelle notable en provenance des États-Unis : la nouvelle secrétaire à l'Agriculture Brooke Rollins. Entre 2003 et 2018, Rollins a été directeur d’un groupe de réflexion conservateur très critique à l’égard de l’utilisation du bioéthanol dans les carburants. L'éthanol serait mauvais pour les émissions et augmenterait les prix des denrées alimentaires. Les organisations de producteurs sont généralement favorables aux biocarburants. Ils y voient un marché stable dans lequel les éventuels excédents peuvent également être éliminés.

Dispersion
On constate sur les marchés à terme que les contrats pour la nouvelle récolte sont pratiquement identiques ou supérieurs au contrat en cours. Le contrat de mars a clôturé à 5.54 $ le boisseau sur le CBoT, tandis que celui de juillet a clôturé à 578 ¼ le boisseau. Sur le Matif, la différence entre le premier contrat de la nouvelle récolte et le contrat en cours était de 0,50 €. Certains analystes estiment que le prix relativement bas de l'ancienne récolte est dû à la réticence des producteurs et des commerçants à vendre à ce niveau. En conséquence, une quantité relativement importante de blé reste suspendue au-dessus du marché, ce qui a pour effet de faire pression sur les prix sur le marché.

L'agence brésilienne Conab, qui dépend du ministère de l'Agriculture, estime la récolte totale de céréales et d'oléagineux pour 2024/25 à 322 millions de tonnes. C'est 8% de plus que la saison dernière. Le soja est la culture la plus importante avec 166 millions de tonnes. Le rendement par hectare est estimé à 3,5 tonnes contre 3,2 tonnes par hectare la saison dernière. La récolte totale de maïs est estimée à 120 millions de tonnes. La superficie totale cultivée au Brésil a augmenté de 1,6% pour atteindre 79 millions d'hectares.

Appelez notre service client 0320 - 269 528

ou par courrier à soutienboerenbusiness. Nl

tu veux nous suivre ?

Recevez notre Newsletter gratuite

Des informations actuelles sur le marché dans votre boîte de réception chaque jour

login