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Analyse Grains et matières premières

Les prix du blé sont portés par une potentielle vague d'achats

Avant-hier 10h33 - John Ramaker

Les prix du blé augmentent quotidiennement, soutenus par une demande potentielle. Les marchés locaux sont également florissants, profitant de la hausse des prix sur le marché mondial.

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La hausse des prix stimule l'intérêt des acheteurs, qui ne veulent pas rater une opportunité. Par exemple, un nouvel appel d'offres est attendu de la Jordanie pour l'achat de blé meunier. On spécule également sur d'éventuels achats de blé chinois aux États-Unis. Ces derniers mois, la baisse des prix a incité ces acheteurs à se faire discrets, notamment par crainte de surstocker.

Les achats potentiels contribuent à la hausse des prix du blé. Sur le marché à terme de Paris, le blé pour livraison en décembre a clôturé mardi en hausse de 1 € à 194,75 € la tonne. Le marché se situe ainsi 8,50 € au-dessus de son point bas de fin septembre. Les contrats à terme pour livraison en mai se sont négociés à un peu plus de 200 € la tonne sur un marché en amélioration, et les contrats de mars sont proches de ce niveau.

On observe une tendance similaire sur le marché à terme de Chicago. Le contrat de décembre sur cette bourse a légèrement dépassé 5,50 $ le boisseau, soit 176 € la tonne. À la mi-octobre, ce prix était encore inférieur à 5 $ le boisseau, soit 160 € la tonne.

Les prix sont actuellement soutenus par la hausse des exportations américaines de blé. Ce signal repose sur les rapports d'inspection à l'exportation, les chiffres officiels n'étant toujours pas disponibles en raison de la plus longue paralysie de l'administration américaine de son histoire.

Prix ​​néerlandais
Les prix du blé ont également augmenté aux Pays-Bas. À la Bourse des céréales de Groningue, le blé s'échange cette semaine à 184 € la tonne. Ce prix est supérieur de 6 € au plancher de 178 € la tonne atteint fin septembre-début octobre. Une première hausse vers les 180 € a été amorcée durant la seconde moitié d'octobre, et cette progression s'est poursuivie ces deux dernières semaines.

Pourtant, la bourse ne s'enthousiasme guère. Les variations de prix ne sont pas suffisamment significatives pour cela. Mais surtout, la confiance fait défaut. « Sous l'effet de l'actualité internationale et des importants stocks mondiaux de céréales, le marché demeure incertain », constate le comité des cotations de Groningue.

Le maïs et le soja font marche arrière
Les prix du maïs augmentent à Paris, tandis qu'ils baissent légèrement à Chicago. Cette situation s'explique par une légère dépréciation de l'euro. L'Ukraine exporte également moins de maïs que les années précédentes. De ce fait, l'Union européenne doit s'approvisionner davantage en maïs auprès d'autres pays (Brésil et États-Unis) pour satisfaire ses besoins. Les pays de l'UE achètent principalement plus de maïs au Brésil, et toute légère augmentation de la production d'éthanol dans ce pays est immédiatement perçue comme un facteur de hausse des prix.

Le soja marque également un léger repli après la forte hausse des dernières semaines. Le contrat le plus négocié – janvier 2026 – a baissé de 12,75 cents US à Chicago, pour s'établir à 11,21 $ le boisseau. Cela équivaut à 358 € la tonne. Mi-octobre, ce contrat se négociait encore à 10,24 $ le boisseau. En début de semaine, le prix avait atteint 11,34 $ le boisseau, avant de reculer légèrement mardi après cette forte progression.

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