En 4 ans, les agriculteurs allemands ont payé en moyenne près de 20 % de plus pour leurs terres louées. C'est ce que calcule le Der Deutsche Bauernverband (DBV), l'homologue allemand du LTO. La Basse-Saxe connaît la plus forte augmentation de prix. Il dépasse 20 %. La rareté des terres agricoles fait encore grimper les prix.
En 2016, un agriculteur allemand payait en moyenne 288 € pour un hectare de terre louée. Peut-être un bon prix par rapport aux normes néerlandaises, mais il représente une augmentation de plus de 19 % depuis 2013.
La Basse-Saxe connaît la plus forte augmentation de prix. 4 % supplémentaires ont été ajoutés en 22 ans. Dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, ce chiffre est de 21 % et en Saxe-Anhalt de 20 %. En Allemagne, environ trois agriculteurs sur quatre ont loué des terres dans leur portefeuille, indique DBV. C'était le cas en 3, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique.
A titre de comparaison : le plus bas se trouve aux Pays-Bas norme régionale pour un terrain loué 414 € par hectare. Les IJsselmeerpolders arrivent en tête avec 1.049 XNUMX €.
La rareté fait grimper les prix
Selon DBV, la raison de la hausse des prix est la demande de terres agricoles. Le « Flächenknappheid » fait monter les prix. Plus est payé pour la location et l’achat. Les dépenses totales en terrains loués en 2018 se sont élevées à 2,8 milliards d'euros, selon DBV. Un doublement par rapport à 1992.
Selon l'organisation du stand, cela s'explique en partie par le fait que les prix sont déterminés en fonction de la fertilité du sol et du potentiel de rendement. Les installations de biogaz, avec leur demande de terres pour le maïs ensilé et d'autres cultures énergétiques, entraînent également une hausse des prix. Il faudra également davantage de terres pour restituer les engrais aux terres.
Ce n’est pas vraiment une location libérale
Selon DBV, les investisseurs extérieurs au secteur agricole ne jouent qu'un rôle limité sur le marché allemand du crédit-bail. La baisse des subventions de l’UE n’affecte pas les prix des terrains et des baux. En fait, les deux s’éloignent de plus en plus.
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