Les normes de location pour 2019 sont plus élevées, en particulier dans les zones de location où l'élevage est important. En revanche, dans les zones arables du sud-ouest et dans le sud du Limbourg, le niveau des baux a fortement baissé. Cela ressort clairement du normes de location pour 2019, ce qu'a annoncé mercredi 29 mai la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire).
Ces nouvelles normes de location entreront en vigueur le lundi 1er juillet. L'aperçu montre que les prix de location les plus élevés autorisés pour les terres arables et les prairies ont augmenté dans 9 des 14 zones de prix de location. Dans les zones où l'élevage laitier est important, l'augmentation est de 10 à 17 %.
Il s'agit par exemple de la zone d'élevage Centre (+17% à 545 €/ha), de la zone d'élevage Est (+13% à 688 €), de la zone d'élevage Nord (+10% à 646 €), de La zone de pâturage Hollandais/Utrecht (+13 % à 796 €) et la zone des Rivières (+16 % à 731 €). Les Waterland et les Droogmakeraties arrivent juste derrière (en termes d'augmentation), avec une hausse de 9% à 324 € par hectare.
Remplacez la mauvaise année par la bonne année
Dans les zones où se trouvent à la fois des cultures arables et de l'élevage, le prix augmente d'environ 4 à 5 %. Cela comprend Bouwhoek et Hogeland (+4% à 682 €), le Brabant du Sud-Ouest (+4% à 768 €) et la Zone Elevage Sud (+5% à 580 €).
Les normes de location se basent sur les résultats d'exploitation des moyennes et grandes exploitations agricoles et laitières pour la période 2013 à 2017. Selon le ministre Schouten, cela explique également l'augmentation des prix de location dans les zones à forte production laitière. Dans le calcul, l'année de revenus médiocres 2012 a été remplacée par ce qu'elle considère comme une « année 2017 très positive ».
Une bonne année remplacée par une année médiocre
Dans le secteur des grandes cultures, c’est l’inverse. Là-bas, la bonne année 2012 a été remplacée par l'année 2017 avec des revenus moyens inférieurs à la moyenne. En conséquence, les loyers dans les zones à prédominance agricole ont chuté. Par ailleurs, la baisse de 38 % (soit 190 €) pour les surfaces arables du Sud-Ouest est frappante. Le prix de location le plus élevé autorisé s'élève donc à 315 € par hectare.
En outre, les prix avantageux dans le sud du Limbourg (-20% à 576 €), la Hollande occidentale (-9% à 501 €) ainsi que dans les colonies de tourbe et Oldambt (-9% à 581 €) affichent également une baisse. Même dans les zones où le prix de location est traditionnellement le plus élevé, les locataires paieront moins par hectare au cours de la saison à venir. Le prix de location des polders de l'IJsselmeer a baissé de 10 %, à 1.013 XNUMX € par hectare.
Tant la norme de location pour les bâtiments agricoles que la norme de location pour les contrats existants seront augmentées de 1,72 %. L'augmentation maximale du loyer pour les maisons agricoles dont les contrats de location datent d'avant le 1er septembre 2007 est de 4,1 %. Le prix de location le plus élevé autorisé pour les logements agricoles dont les contrats de location ont été conclus à compter du 1er septembre 2007 sera augmenté de 1,7% (le taux d'inflation pour 2018).
Toutes les normes de location peuvent être trouvées ici.
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[URL=http://www.boerenbusiness.nl/grond/artikelen/10882668/pachtprijs-melkveeregio-s-groeit-prijs-akkerland-daalt]Le prix du pacht dans les régions laitières augmente, le prix des terres arables baisse[/url]