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La baisse substantielle des prix des terres arables n'est pas préoccupante

7 Augustus 2020 - Kimberley Bakker - Commentaires 9

De nouveaux chiffres du Cadastre montrent que le prix des terres arables a piqué du nez en juin : une baisse de 20.000 XNUMX € par hectare par rapport à mai. Inquiétant? Une tournée de divers courtiers agricoles nous apprend que non. D'où vient cette chute de prix extrême ?

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De prix des terres arables a diminué de 21.861 52.123 € par hectare à 10 XNUMX € par hectare entre mai et juin, selon de nouvelles données du Cadastre. Cette baisse extrêmement forte des prix fait en sorte que le prix moyen se situe presque au niveau le plus bas des XNUMX dernières années. Cela semble inquiétant, mais un appel à différents courtiers agricoles montre que ce prix doit être relativisé. 

Moins de transactions en été
Selon les courtiers, il est important de garder à l’esprit que le nombre de transactions pendant les mois d’été est généralement relativement faible et que la crise corona affecte également le nombre de transactions. Cela signifie que le prix moyen des terres arables inscrites au Registre foncier est le moins du monde influencé. "Je ne peux pas expliquer directement la baisse des prix et je n'ai entendu parler d'aucune transaction particulière. Je m'attends donc à ce qu'il y ait eu 1 ou peut-être 2 transactions au mois de juin qui ont fait baisser la moyenne", explique Johan Zandbergen, courtier chez VSO Makelaars, à. 

Le prix des terres arables a fortement chuté en juin. Source : Cadastre.

Deuxièmement, selon lui, il est tout à fait possible qu'il y ait eu moins de transactions dans les zones relativement chères (y compris le Flevoland) que dans les régions moins chères (comme la zone de pâturage du Nord). Hans Peters, président de la section Immobilier rural et agricole du VBO Makelaar, partage également ce point de vue. "Les prix des terres arables sont toujours déterminés de manière très régionale. Il est donc effectivement possible que des affaires aient été faites à un prix inférieur dans une certaine région ou que davantage de terres aient été échangées dans une zone moins chère, ce qui a entraîné le prix moyen national dans cette région. la période calme enregistre un déclin.

Une troisième raison possible pour la baisse des prix dans les données du registre foncier est qu'une propriété à bail ou une transaction de location a été accidentellement incluse. Ce prix se situe actuellement entre 50.000 60.000 et XNUMX XNUMX € par hectare, ce qui correspond au prix moyen constaté par le Cadastre pour les terres arables. 

Les fluctuations estivales ne sont pas rares
Quand on regarde les chiffres nationaux du Cadastre pour les 5 dernières années, on s'aperçoit que de telles fluctuations importantes ne sont pas forcément surprenantes à cette période de l'année. On constate que le prix des terres arables a augmenté de 2017 30.000 € par hectare pour atteindre 93.467 60.789 € par hectare entre les mois de juin et août XNUMX, avant de revenir à XNUMX XNUMX € par hectare en septembre. 

Une situation similaire est visible à l’été 2018 : de 61.637 82.610 € par hectare en juillet à 52.490 XNUMX € par hectare en août. Le prix des terres arables a ensuite rebaissé en septembre à XNUMX XNUMX € l'hectare. Cela ne s’applique pas uniquement aux prix des terres arables, car les prix des prairies présentent également de plus grandes fluctuations en été. Quelque chose qui, selon les courtiers, est lié au fait que moins de transactions ont lieu pendant cette période.

Les fluctuations de prix ne sont pas surprenantes en été. Source : Cadastre.

Aucune tendance à la baisse attendue
Peters et Zandbergen ne s’attendent pas à ce que la baisse des prix se poursuive dans les mois à venir. "Je n'ai reçu aucun signal indiquant qu'une baisse du prix des terres arables est en vue. Je dois dire qu'une augmentation des prix ne doit pas être prise en compte", décrit Zandbergen.

Selon les courtiers, le fait qu'une hausse des prix ne soit pas évidente est dû en partie au fait que les banques sont toujours stricts en matière de financement. En outre, les agriculteurs de grandes cultures disposent actuellement de peu de marge d'investissement, notamment en raison de la pression exercée sur le prix des pommes de terre. "Les agriculteurs préfèrent conserver leurs terres arables plutôt que de les vendre à bas prix", concluent la plupart des courtiers.

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