Superlatif

Quand le lait de pâturage est-il vraiment du lait de pâturage ?

18 janvier 2017 - Éditorial des affaires des agriculteurs

Les Pays-Bas sont sous le charme du pâturage et du lait de pâturage. Les transformateurs laitiers voient les opportunités qu’elle offre, mais les autres acteurs du marché mondial ne les manquent pas. Glanbia propose le superlatif via Truly Grass Feed et aborde immédiatement la discussion sans OGM. 

95

procent

nourri à l'herbe

Aux Pays-Bas, le pâturage fait désormais partie du terrain de jeu politique. La société attache donc une grande importance au maintien des vaches au pré. Aux Pays-Bas, cela a abouti à la norme : au moins 120 jours de pâturage, avec des vaches broutant au moins 6 heures par jour. Il existe également la possibilité de participer au pâturage partiel. Ensuite, au moins 25 pour cent du bétail doit être mis au pâturage 120 jours par an.

Pour le rendre mesurable, les normes actuelles ont été choisies. Cela a donné lieu à des déclarations critiques de la part de pays comme la Nouvelle-Zélande et l’Irlande, où les producteurs laitiers utilisent beaucoup plus le pâturage. Par exemple, en moyenne 85 pour cent de l’alimentation des vaches dont le lait est destiné à Fonterra est constitué d’herbe.

Le Glanbia irlandais va encore plus loin. Elle présente Vraiment nourri à l'herbe, une nouvelle norme dans le secteur laitier. Il s’agit de répondre à la demande de consommateurs de plus en plus critiques à l’égard de l’alimentation et exigeants de plus en plus d’un produit naturel.    

Le lait ne peut être vendu sous ce sceau que si 95 pour cent de l'alimentation des vaches est constituée d'herbe. Il doit également être sans OGM, respectueux des animaux, sans hormone de croissance, sans antibiotiques et respectueux de l’environnement. Avec lequel les Irlandais placent encore la barre plus haut sur le marché d’exportation. Aux Pays-Bas, le débat sur les OGM est à peine entamé, mais en Allemagne, il bat son plein. Il est probable que les Pays-Bas devront également y participer. Il apparaît également que les Irlandais ne veulent pas de lait biologique et conventionnel, mais d'un lait conventionnel qui répond aux exigences du biologique. Des évolutions à surveiller.  

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