Arla prend des mesures pour soutenir les prix du lait

Arla brise le précédent montant record investi dans la transformation. En 2014, le montant était de 293 millions d'euros, en 2017 le montant sera porté à 335 millions d'euros. Il s’agit d’une tentative de retirer davantage de lait des produits en vrac et de le déplacer vers des marques, afin que le prix du lait devienne plus résistant.  

Au cours des deux dernières années, Arla n'a pas pu empêcher que la baisse des prix sur le marché mondial ne se traduise par une baisse des prix du lait. En 2017, des mesures seront prises pour tenter de retirer davantage de lait des principaux produits de base, dont le prix est souvent déterminé par le marché mondial, et de le déplacer vers des produits de marque et des produits destinés à la restauration.

La majorité de l'argent est déployée sur les marchés clés que sont l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et la Finlande. L'argent va également à la transformation destinée aux produits à forte marge destinés aux marchés émergents.  

L'entreprise laitière investit environ 18 millions d'euros dans la transformation de produits destinés à la restauration. Un élément important de la stratégie dite 2020. L'un de ces investissements s'élève à 13 millions d'euros dans le producteur danois de mozzarella. D’une part, cela améliore la qualité et, d’autre part, la capacité de traitement peut être augmentée.  

Cependant, la plus grande somme revient au producteur danois de protéines, responsable de la production de lactose et d'autres ingrédients de lactosérum de haute qualité. Plus généralement, 22 millions d'euros seront investis sur l'ensemble des sites. Il s’agit d’optimiser davantage le traitement.   

Arla présente l'avantage d'être peu influencée par les évolutions nationales en raison de sa large diffusion. Seul le Brexit reste un sujet d’attention. On ne peut cependant pas en dire autant de FrieslandCampina, qui, en raison de sa concentration sur les Pays-Bas, doit faire face à tous les développements liés à la production de phosphate et aux dérogations. L’entreprise ne peut donc pas se concentrer uniquement sur la valorisation du lait. Quelque chose qu’Arla peut faire dans une bien plus grande mesure.  

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