RTL News a fait état mardi de la mortalité des veaux, le présentateur indiquant qu'il n'était pas surpris qu'ils soient les bienvenus dans des fermes où tout va bien. Cette surprise est en partie injustifiée, car les choses ne sont pas en ordre dans seulement 1 entreprise sur 5. Une fois de plus, les veaux sont à l'honneur, mais pourquoi le public est-il si empressé de croire qu'un producteur laitier est mauvais pour ses veaux ?
Tout nécessite une bonne base, tout comme une bonne vache laitière. La base ici est le veau qui, dès l'état de fœtus, commence à devenir une bonne vache. Les premières années de la vie et au-delà Les recherches montrent que c'est particulièrement le cas au cours des premières semaines., sont les plus importants et déterminent si un veau deviendra une vache capable de vieillir et de produire suffisamment de lait.
Une génisse est donc précieuse, mais même lorsqu'il s'agit de taurillons, les producteurs laitiers ont toutes les raisons de les maintenir en bonne santé. Cela peut consister à utiliser plus tard le veau devenu taureau comme taureau reproducteur, mais même si l'animal quitte la ferme, cela ne sert à rien au producteur laitier si un animal meurt. Outre le fait qu’un animal mort ne sert à rien, cela coûte aussi de l’argent. Rendac faire ramasser l'animal.
Depuis que Dier & Recht a révélé le 13 février, sur la base des chiffres du Service de santé animale (GD), une tendance à la hausse du nombre de décès de veaux, le sujet a retenu toute l'attention. Environ 13,3 pour cent, soit 350.000 2015 veaux enregistrés, sont morts prématurément en 1. Un suivi réalisé par le GD pour le compte du ministère des Affaires économiques. A cet effet, le service utilise des veaux réservés jusqu'à 3 an par trimestre. Si 7,9 personnes meurent au cours d'un trimestre, le taux d'abandon scolaire est de XNUMX pour cent.
"Pas un seul veau n'est mort dans 44 pour cent des exploitations laitières au troisième trimestre 2015", selon le GD. LTO déclare à RTL News que le taux de mortalité est élevé : 1 entreprise sur 5. L'élevage des veaux est une question de temps pour le veau, l'attention, la personne et le protocole. Quelque chose qui n’a rien à voir avec la taille de l’entreprise. Cependant, c’est désormais ce qui est identifié comme la cause de l’augmentation du taux d’échec des entreprises. On affirme aussi que les veaux ne reçoivent pas assez de colostrum, qui contient tout ce qui est bon pour eux, mais on oublie qu'il existe aussi du très bon lait artificiel sur le marché.
Ce que l’on sait, c’est que les veaux sont particulièrement vulnérables les premiers jours. Il arrive parfois qu’il y ait une maladie parmi les animaux ou que des animaux meurent sans que l’on trouve une véritable raison. Des revers qu’un producteur laitier tente d’éviter, mais qui n’y parvient pas toujours. Dans quelques cas, il peut y avoir une négligence délibérée, mais il y a aussi un inspecteur des animaux.
Comme le dit FrieslandCampina par l'intermédiaire de Jan-Willem ter Avest : « L'éleveur laitier est en principe responsable du bien-être de ses veaux à la ferme. Un veau mérite de bons soins et des mesures importantes ont déjà été prises au sein du secteur ces dernières années pour améliorer le bien-être des veaux. Si une négligence animale est constatée, un refus de lait suivra immédiatement. Les rapports font toujours l'objet d'une enquête.
Cela ne change rien au fait que FrieslandCampina est également préoccupée par le nombre croissant d'échecs. Ce qui rend les choses difficiles, c'est qu'on ne sait pas dans quelles exploitations les chiffres sont si élevés « et donc on ne sait pas s'ils concernent les producteurs laitiers membres de FrieslandCampina ».
Dirk Bruins du LTO adresse une note critique à l'histoire à RTV Drenthe. Il précise que 2016 veaux sont nés dans son entreprise en 110. Parmi eux, 7 sont décédés à la naissance ou de maladie. Mais il en vendit également 50, de sorte qu'à la fin de l'année, le GD disposait de 50 veaux réservés, dont 7 moururent. Ce qui donne un résultat complètement différent lors du calcul du taux de mortalité.
La pratique de 2015 montre qu'il y avait plus de vaches laitières aux Pays-Bas. Logiquement, le nombre de veaux a également augmenté. Étant donné qu'un producteur laitier garde un nombre fixe de veaux pour le renouvellement du troupeau et que les droits sur le phosphate ont été introduits le 2 juillet 2015, il est raisonnable de supposer que plus de veaux ont été vendus qu'au cours d'une année moyenne. Si le taux de mortalité augmente parallèlement à la taille du troupeau, mais que moins de veaux sont élevés, le taux de mortalité augmentera effectivement.
Il reste que chaque veau qui meurt est un veau de trop. La NVWA a lancé une enquête, mais il y a peut-être aussi du travail à faire dans le secteur, car si le suivi actuel n'est plus en phase avec l'évolution du cheptel, a-t-il encore une valeur ajoutée ? Après tout, il ne fournit pas de conseils susceptibles d’améliorer la santé animale, ou existe-t-il des preuves concrètes que plus de veaux meurent dans les grandes exploitations que dans les plus petites ? Le secteur ne devrait-il pas avoir cette information ?
L’élevage laitier évolue dans une société dont on dit de plus en plus qu’elle souffre de la peur du secteur agricole. Cela accroît la nécessité de bien faire des affaires et d’améliorer son image. Les messages actuels n’y contribuent pas. Ce qui aide, ce sont les messages #puppylove qui ont retrouvé le chemin du public sur les réseaux sociaux le jour de la Saint-Valentin.
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