À l'intérieur : lait et aliments

Pourquoi la production de lait n'est pas encore une source d'inquiétude

16 février 2017 - Éditorial des affaires des agriculteurs

La demande de produits laitiers frais augmente à nouveau lentement. Le nouveau prix d'Aldi et de Lidl est également connu, mais ce qui contribue surtout à maintenir l'équilibre du marché, c'est l'approvisionnement en lait. Voici pourquoi la production de lait n’est pas encore préoccupante.

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Début février, la production de lait augmente encore à peine. La question clé est de savoir quel sera l’impact du plan sectoriel de réduction du phosphate sur l’offre. Comme un système de bouchons est également en vigueur, la production de lait diminuera de toute façon.

En France, l'alimentation animale joue un rôle prédominant. Cela signifie qu’il n’y a aucune perspective immédiate de production de lait supplémentaire avant avril environ. En Allemagne, c'est surtout la météo qui a un impact sur l'approvisionnement en lait. Tant que l’approvisionnement en lait en Europe occidentale continuera à connaître des difficultés, le marché du lait pourra maintenir son équilibre.

À cet égard, c'est principalement le marché du frais qui doit tirer la charrette. Par exemple, une demande accrue de matières grasses se traduit par un prix de la crème de 4,60 euros par kg départ usine. Les prix du beurre remontent également. Un prix d'un peu moins de 4 euros a désormais été convenu avec Aldi et Lidl pour le beurre. Un recul par rapport au précédent prix de 4,44 à 4,52 euros le kg. Mais comme le beurre était un peu trop cher, cette évolution n’était pas étrange.   

4,60

euro

pour la crème

La situation légèrement meilleure du beurre ne suffit toutefois pas à influencer le sentiment sur le marché du fromage. Les prix y restent sous pression. Pour le Gouda et l'Edam en aluminium, un prix départ usine est de 2,70 à 2,80 euros par kg. À la bourse allemande, Gouda cote un prix départ usine de 3 à 3,25 euros le kg.   

Pourtant, c'est surtout le lait écrémé en poudre qui redevient préoccupant. Aux Pays-Bas, le prix est tombé à 195 euros les 100 kg, alors que les aliments pour animaux valent 180 euros. Les Allemands citent un prix de 1.940 à 2.050 euros la tonne. Sur le marché mondial, l’UE frappe à nouveau l’Amérique dans son élan. Nous avons également évoqué avec prudence certains prix du deuxième trimestre. Il s'agit d'environ 1.800 XNUMX euros la tonne.

Le concentré de lait écrémé doit donc être obtenu sur le marché du frais. Ce prix reste à 1.625 32,25 euros la tonne de matière sèche départ usine. Même s'il existe encore un certain commerce de crème et de concentré, celui du lait cru reste calme. Aux Pays-Bas, le prix s'élève à 100 euros pour 4,4 kg de lait, livré à 3,7 pour cent de matière grasse. En Allemagne, le prix à 31,50 pour cent de matières grasses est de 32 euros pour le nord et de XNUMX euros pour le sud.

Au vu de l'évolution du marché, il n'y a pas de place pour du lait supplémentaire et il arrivera vers le mois de mai. La reprise peut donc être qualifiée de fragile et on espère surtout que les producteurs laitiers ne feront pas tout ce qu'ils peuvent pour fournir davantage de lait. Cependant, cette préoccupation n’existe pas jusqu’à l’ouverture de la saison de pâturage.  

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