La production laitière s’est arrêtée dans le monde entier en raison de la chute des prix en 2016. L’offre et la demande sont désormais mieux équilibrées, mais cet équilibre est fragile. Cela ressort clairement du premier Dairy Cattle Quarterly 2017 de Rabobank Nederland, qui sera publié le jeudi 6 avril.
L'offre de lait a diminué en Europe. C’est une conséquence du plan européen de réduction du lait. La production a également légèrement diminué aux Pays-Bas pour la première fois, de 0,7 pour cent en février 2017. La production laitière a également diminué dans d'autres pays, mais cela s'est produit avant. Au second semestre 2016, la baisse de la production laitière internationale a été plus marquée. Cela a conduit à des augmentations de prix partout.
La banque s'attend à ce que les prix restent stables au cours du prochain trimestre. Cela est dû à la demande croissante en Europe, aux États-Unis et en Chine. En fonction de l’augmentation globale de l’offre, le marché peut rester en équilibre.
Différence de prix record entre le gras et le maigre
La différence de prix entre la matière grasse et les protéines est la plus frappante. La différence entre les produits à base de lait écrémé et entier n'a pas été aussi grande au cours des 10 dernières années qu'au premier trimestre 2017. Cela influence les prix de paiement des processeurs.
Dekkers note une différence relativement importante entre les processeurs. Il a remarqué qu'au cours des six derniers mois, de plus en plus de producteurs laitiers se réorientent sur leurs ventes. Cette tendance est également alimentée par le faible prix du lait. La demande en matières grasses laitières est élevée tandis que la demande en protéines est nulle. Dekkers : « Nous ne savons pas quels sont les moteurs de la demande de matière grasse. Nous allons toujours enquêter sur cette question.
Phosphate d'impact
L'impact du plan de réduction des phosphates sur la production laitière néerlandaise est gérable. Dekkers s'attend à ce que production de lait diminuera de 5 à 6 pour cent cette année, tandis que le cheptel bovin devra diminuer de 10 pour cent. « Au premier trimestre, nous constatons qu'il n'y a pratiquement pas eu moins de traite. Cela va progressivement changer dans les mois à venir.
Lire ici le Dairy Quarterly complet.
Voir ici l'entretien avec Marijn Dekkers.
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