La tendance à la hausse des prix des bovins de boucherie se poursuit en avril, mais s'amenuise. L'exception est le prix des morceaux de noyaux de maïs d'ensilage, qui baisse à nouveau pour la première fois depuis octobre. Plus pour les abonnés à Milk & Feed.
Les chiffres de Wageningen Economic Research montrent que le prix des morceaux riches en protéines (B) a augmenté de 10 centimes pour atteindre 24,50 euros les 100 kilos. Le morceau standard A présente également une légère augmentation d'un centime et s'élève à 21,20 euros. La même hausse est visible pour les morceaux de bœuf de taureau, qui s'élèvent à 23,75 euros. Cela signifie que les hausses de prix sont moins extrêmes que les mois précédents.
L’heure est au listing des morceaux de veau rose. Celui-ci restait à 26 euros. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis près d’un an et demi. En tant qu'aliment unique, les morceaux de noyau de maïs d'ensilage brisent la tendance à la hausse du marché. Une tendance qui s'est imposée de manière généralisée ces derniers mois sur le marché de l'alimentation animale.
Prix des matières premières tendus
Compte tenu de la baisse des prix des matières premières que sont le blé, le maïs et le soja, on s'attendait à ce que le marché des aliments pour animaux puisse se stabiliser cet été. Toutefois, le prix du blé au Matif a repris sa tendance haussière. C'est le résultat de la sécheresse dans les zones céréalières françaises. En conséquence, le Matif mise mardi sur des prix en nette hausse, au-dessus de 170 euros la tonne. Aux États-Unis, le blé souffre d’un excédent d’eau, ce qui fait également grimper les prix.
Le maïs, coté au CBOT de Chicago, réagit au retard des semis. Lundi, le prix a augmenté de 5 dollars à 145,37 euros la tonne. Le soja a également augmenté de 5 dollars lundi à 532,37 dollars la tonne. Si la hausse des prix des matières premières se poursuit, cela aura logiquement un impact sur le marché de l'alimentation animale.