Les carences aident le lait de vache

Défi Made in France pour le lait de chèvre

26 mai 2017 -Herma van den Pol

Fabriqué en France. En France, des règles ont été instaurées pour favoriser l'utilisation de produits fabriqués en France. Cela signifie une prime pour les agriculteurs français, mais pour un pays qui exporte vers la France, comme les Pays-Bas, cela peut poser des problèmes. Au début, le lait de chèvre en particulier semble en être gêné.   

À l'origine, la France avait prévu de mettre en œuvre les nouvelles règles au printemps, mais cela a causé trop de problèmes aux producteurs. Il y a eu une période de transition, mais maintenant la balle commence à rouler. Pour aider les agriculteurs français, les supermarchés dynamisent la vente de produits français. Seules les matières premières produites en France peuvent y être transformées.

Aider les agriculteurs avec le Made in France

Les carences aident
Les bruits du marché indiquent qu'il ne présente aucun obstacle à la vente de produits laitiers à base de lait de vache. Cela demande de la créativité. Cela aide que la France produise moins de lait elle-même, de sorte que la demande soit suffisamment élevée pour éviter que le Made in France ne se fasse au détriment des ventes néerlandaises. 

Les Britanniques avaient auparavant introduit un tel label pour stimuler la vente de produits laitiers britanniques, entre autres. Ensuite, cela a eu des conséquences, car les Britanniques ont découvert que certaines grandes chaînes utilisaient encore des produits laitiers du continent. Cela a perturbé le marché au comptant. 

Problèmes dans le lait de chèvre
Cela indique que dès que la production laitière en France se redressera, les ventes deviendront plus vigilantes. Certains acteurs du lait de chèvre en font déjà l'expérience. Malgré le fait que les éleveurs français ne parviennent pas à en produire suffisamment pour répondre à toute la demande, la conclusion de nouveaux contrats s'avère difficile et cela perturbe le marché. 

Le protectionnisme a le vent en poupe

Onno Boersma, secrétaire et trésorier de la Dutch Goat Dairy Organisation (NGZO) et directeur de GemZu (commerce laitier), convient que la tendance au protectionnisme est une mauvaise évolution. Non seulement la France, mais aussi l'Italie et la Lituanie ont choisi de mener un essai avec protection de l'origine. La France est importante pour l'élevage caprin, mais l'Italie joue un rôle important en ce qui concerne le lait de vache. Boersma dit qu'il y a déjà un seul joueur qui a dû faire face à des questions sur l'origine du fromage. 

Boersma craint que les premiers essais avec protection d'origine n'alimentent davantage. "Il s'agit donc d'une tendance générale." Les Pays-Bas vendent de nombreux produits de l'autre côté de la frontière. Les autres États membres européens restent les principaux clients. À l'approche du Brexit, il est de plus en plus important de garder les autres marchés ouverts. L'anti-mondialisation est un sujet important pour les produits laitiers, qui sera discuté plus en détail dans un proche avenir.  

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Herman van den Pol

Herma van den Pol travaille chez Boerenbusiness depuis 2011 et est devenue au fil des années une experte du marché du lait et des aliments pour animaux. On peut également la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché des produits laitiers.
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