Après une longue période de calme sur le marché des aliments pour animaux, le commerce des aliments pour animaux a connu davantage d'activité ces dernières semaines. Cela s'explique principalement par la sécheresse, car le sentiment des producteurs laitiers est loin de s'améliorer partout.
FrieslandCampina en a un autre pour juin augmentation du prix du lait annoncé. C'est un plus de 75 cents. Cependant, ce n’est pas cette évolution qui provoque davantage d’activité dans le commerce des aliments pour animaux. La cause doit être recherchée dans la météo. La combinaison de précipitations relativement faibles et de températures élevées a un impact sur la croissance de l’herbe. La croissance de la deuxième coupe d’herbe est donc en retard à plusieurs endroits.
Question du sud du pays
La demande en aliments du bétail provient principalement du sud du pays. Cela se concentre principalement sur les produits qui produisent du lait. Par exemple, un bon ensilage d’herbe coûte gratuitement jusqu’à 70 euros la tonne. En moyenne, le prix de l'ensilage d'herbe avec papiers est de 60 euros la tonne, gratuitement.
Le prix du maïs ensilage a également de nouveau augmenté. Celui-ci s'élève désormais à 65 euros la tonne, gratuitement. Cependant, le prix moyen aux Pays-Bas reste à 60 euros la tonne. En effet, des baisses de prix sont annoncées dans le nord et l’est du pays. L'offre commence lentement à diminuer.
Peu de place à l’optimisme
Dans la mesure du possible, des efforts sont faits pour que les animaux reçoivent autant que possible une ration d'herbe. Cela montre également que la hausse des prix du lait a encore peu d’influence sur le sentiment des producteurs laitiers. Cela est probablement dû au fait que les éleveurs sont encore confrontés presque chaque semaine à des changements de règles. Il y a donc peu de place à l’optimisme.
La sécheresse joue un rôle
La sécheresse n'affecte pas seulement le fourrage grossier, mais aussi la culture du blé et donc indirectement les rendements attendus en paille. L’Espagne est mentionnée ici en bonne place. La sécheresse n'a pas fait de bien au blé et fait monter les prix. Pour un produit finement haché, cela peut donner lieu à des prix gratuits de 155 à 165 euros la tonne.
En France, les inquiétudes concernant la sécheresse ont diminué localement et les prix des produits coupés et non coupés sont cotés entre 110 et 120 euros la tonne. La paille zélandaise coûte entre 85 et 90 euros la tonne.
C'est beaucoup plus calme dans le commerce du foin. Le foin des prés ne disparaît pratiquement pas. Pour le foin de graminées, le prix commence entre 110 et 120 euros la tonne. Ensuite, les prix montent jusqu'à 140 à 145 euros la tonne pour la fétuque rouge.
Attention au phosphore
Lorsqu’il s’agit de concentrés, il faut quand même faire attention. Cela a à voir avec l'histoire du phosphore, mais le temps sec et ses effets sur l'extraction locale de fourrage sont bien plus graves. Même si la saison est encore tôt. Cela pourrait toujours aller dans un sens ou dans l’autre. La saison de croissance était un soutien important pour l'approvisionnement en lait. Cela peut avoir un effet négatif sur la production de lait.