Grâce à l'agriculture, pratiquement pas de gaz supplémentaire

Combien de têtes de bétail l’environnement peut-il supporter ?

2 Juin 2017 -Herma van den Pol

Il existe suffisamment de soutien pour organiser un débat à trente membres sur l'avenir du cheptel néerlandais. Cela doit être mené avec le secrétaire d'État à l'Économie. L'objectif du débat est de répondre à la question : « Quelle quantité de retrait est nécessaire pour respecter l'accord sur le climat ? Au même moment, un rapport du RIVM a été publié qui répond en partie à cette question.

On ne sait pas encore exactement quand le débat aura lieu, mais il montre une fois de plus clairement ce que les politiques veulent en matière agricole. La balle a commencé à rouler grâce à une enquête à ce sujet Institut Louis Bolk au nom de la Fédération Environnementale. Ce dernier est d'ailleurs a lancé une pétition pour un prix du lait plus élevé. L’objectif est une réduction de 500.000 2030 vaches laitières d’ici XNUMX.

500.000 2030 vaches laitières en moins en XNUMX

Augmentation des gaz à effet de serre
Le rapport intervient juste après la publication du statut intérimaire dans ce dossier du RIVM (Institut National de la Santé Publique et de l'Environnement). Il indique que les émissions de gaz à effet de serre aux Pays-Bas ont augmenté de 2015 pour cent en 4. Cette augmentation s'explique principalement par l'augmentation des émissions de CO2 résultant de l'augmentation de la production d'électricité dans les centrales électriques au charbon. En raison de l'hiver froid, plus de combustible a été utilisé pour le chauffage qu'en 2014. Au total, les émissions pour 2015 se sont élevées à 195,2 milliards de kilogrammes d'équivalent CO2. 

Qu'est-ce qu'il y avait dedans ?
En 2014, les Pays-Bas sont tombés pour la première fois en dessous de l’année de référence 1990. Le point de départ de Kyoto. En 2015, les Pays-Bas se situent à nouveau 1,5 pour cent au-dessus. Sans la diminution du méthane, entre autres, le dépassement aurait été encore plus important.

Le rapport note également que ce sont le déclin de l'agriculture et du traitement des déchets qui ont le plus contribué aux améliorations. Au fil des années, la part des gaz à effet de serre provenant du secteur agricole est tombée à 9,8 pour cent. Le méthane reste particulièrement un point d’attention. À propos un quart dont est attribué aux bovins laitiers adultes.     

4

procent

plus de gaz à effet de serre

Nombre d'animaux comme base
Le RIVM utilise le nombre d’animaux comme base pour les émissions de méthane. Cela signifie qu'il y a eu une stabilisation en 2016 et qu'une diminution peut être enregistrée en 2017 en ce qui concerne bovins. aussi la volaille en les cochons sont d’importants producteurs de gaz. On sait que la population porcine a encore diminué en 2016. À en juger par le commerce des droits, il n'y a aucune perspective de croissance en 2017. Ce n'est que dans le secteur de la volaille que la tendance actuelle n'est pas claire.

Lorsqu'il s'agit de CO2, le secteur agricole ne participe pas réellement et c'est là que peuvent être réalisés les plus gros profits. Le méthane a effectivement plus de conséquences sur le climat. De plus, les émissions de méthane des bovins laitiers peuvent être réduites en utilisant davantage de maïs ensilé dans la ration. 

Des évolutions difficiles à prévoir

Sur quoi Milieudefensie a-t-elle enquêté ?
Louis Bolke a étudié pour Milieudefensie quelle serait la taille et la structure de l'élevage laitier si un certain nombre de conditions étaient prises en compte. Ce sont:

  • Pas de dérogation aux normes d'épandage pour le fumier ;
  • Une obligation légale concernant les terres et les pâturages ;
  • Une interdiction de la transformation et de l'exportation du fumier de bétail ;
  • Une politique renforcée en matière de climat et d’ammoniac ;
  • Uniquement l'utilisation d'aliments en provenance de l'UE.

En fin de compte, cela a entraîné trop d'incertitudes et l'accent s'est déplacé vers les liens fonciers, la vente de fumier sur ses propres terres et les aliments en provenance de l'UE. Cependant, les chercheurs indiquent néanmoins que de nombreux développements difficiles à prévoir sont impliqués.

100 pour cent biologiquement impossible
La recherche montre que le 100 pour cent biologique n’est probablement pas réalisable parce que les ventes ne sont pas suffisantes. Il faut également veiller à ce que l'importation de produits laitiers en provenance de l'extérieur des Pays-Bas ne devienne pas attractive, car cela ne profiterait pas à l'environnement.

Dans le même temps, il n’est pas souhaitable d’utiliser moins d’herbe et la vente de fumier sur des terres privées ne présente aucun avantage environnemental. Cela tient aussi à des normes d’usage distinctes de ce que produit le secteur. En outre, il n'y a pas encore de certitude quant aux objectifs environnementaux jusqu'en 2030 inclus. La taille idéale pour la qualité de l'eau et le bilan phosphaté est finalement estimée à 1,3 million d'unités.

Décourager la consommation ?

Le rapport mentionne également le découragement de la consommation de produits laitiers et de viande. Toutefois, les Pays-Bas exportent la majorité des produits agricoles. En conséquence, il n’existe en réalité aucun lien entre la consommation intérieure et la production. Si l'on regarde de l'autre côté de la frontière, il apparaît qu'en Nouvelle-Zélande, par exemple, tout est fait pour éloigner les vaches des fossés, des ruisseaux et des lacs.

Cela signifie que laisser simplement la vache marcher dans le pré est une vision trop myope pour faire quoi que ce soit pour l'environnement. La question est de savoir si l’on dispose de suffisamment d’informations pour élaborer une vision de l’avenir de l’élevage.  

 

 

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Herman van den Pol

Herma van den Pol travaille chez Boerenbusiness depuis 2011 et est devenue au fil des années une experte du marché du lait et des aliments pour animaux. On peut également la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché des produits laitiers.

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