Malgré la sécheresse croissante, qui commence à ressembler à l'année record de 1976, l'ambiance dans le commerce des fourrages reste calme. Il existe une large gamme d'herbes d'ensilage à partir de 2016 et la saison de croissance a également fourni une herbe de bonne qualité. Cependant, le rendement est parfois décevant à cause du gel et de la sécheresse.
De plus, la demande est soumise à une pression considérable en raison du système de bouchons et de la réduction du cheptel laitier. Même si la troisième coupe rapporte peu en raison de la sécheresse croissante, il n'y aura probablement pas beaucoup de mouvement sur le marché de l'ensilage. D'ailleurs, depuis des années, en moyenne, on n'y paie pas beaucoup plus de 10 centimes d'euro par kilo de matière sèche. Bien entendu, cela dépend en partie de la qualité.
Frais
La première coupe coûte 350 euros par hectare dans l'est des Pays-Bas et la deuxième coupe ne coûte probablement pas plus de 300 euros. En incluant le travail à façon, un hectare d'herbe achetée ensilée sur tiges dans l'est des Pays-Bas coûte environ 400 à 450 euros. Dès que la distance de transport commence à compter, plusieurs centaines d'euros par camion s'ajoutent aux coûts.
Teneur élevée en matière sèche du maïs ensilage
Comme d'habitude, cette année encore, de l'herbe et du maïs seront expédiés du nord des Pays-Bas vers le sud des Pays-Bas et la Belgique. Selon les régions et la qualité, le maïs coûte gratuitement entre 55 et plus de 60 euros la tonne. La teneur en amidon et en matière sèche détermine la formation des prix.
Cette année, une quantité relativement importante de maïs à haute teneur en matière sèche est arrivée sur le marché. Les commerçants de fourrages affirment veiller à ce qu'un produit propre, sans moisissure et non chauffé soit chargé. Si ce n’est pas le cas, la fosse sera utilisée pour l’installation de biogaz. Lors du réensilage, la teneur en matière sèche diminue.
Le prix du foin de prairie reste également relativement bas. Il est donc fréquent que le prix du foin de prairie suive celui de l'ensilage. Dans le sud-ouest des Pays-Bas, on ne paie guère plus de 100 euros par tonne. La majeure partie de la nouvelle récolte de foin de prairie n’est pas encore arrivée. Officiellement, les prairies naturelles, pour lesquelles des frais de gestion sont payés, ne peuvent être fauchées avant le 15 juin. Une sécheresse croissante peut faire baisser les rendements, entraînant une tendance à la hausse des prix. Cependant, le climat estival présente l'avantage que du foin de bonne qualité provient de la terre.
Seul le foin de graines de graminées est plus cher
Jusqu'à présent, le seul produit sur le marché des fourrages qui devient de plus en plus cher en raison de la sécheresse croissante est le foin de graines de graminées. Parce que la culture des semences de graminées aux Pays-Bas a principalement lieu dans la région du sud-ouest, car c'est la plus sèche.