Les groupes laitiers américains demandent que le Mexique soit une priorité dans les nouvelles négociations de l’ALENA. Les groupes souhaitent également que les barrières commerciales avec le Canada soient levées.
La date limite pour fournir des commentaires sur l'examen de l'accord commercial était le 12 juin 2017. Selon le US Dairy Export Council (USDEC) et la National Milk Producers Federation (NMPF), l'Amérique est passée du statut d'importateur majeur à celui d'exportateur majeur de produits. En conséquence, les exportations de produits laitiers ont doublé ces derniers temps.
L’ALENA a accompli beaucoup de choses
"L'accord commercial a permis de réaliser beaucoup de choses au cours des dernières décennies, mais il est actuellement bombardé de nouvelles barrières commerciales imprévues." C'est ce qu'affirme Tom Vilsack, directeur de l'USDEC. « C'est pourquoi nous sommes tout à fait d'accord sur le fait que l'ALENA pourrait bénéficier d'un lifting. L’industrie laitière a également hâte de travailler avec l’administration Trump. »
Outre le Mexique, le Canada représente également une grande partie des commentaires soumis par les groupes laitiers. La plus grande demande est que l’administration Trump veille à ce que les fourchettes de prix du lait canadien 6 et 7 soient supprimées. Les tarifs laitiers canadiens doivent également être inclus dans l’accord commercial.
Maintenir les échanges avec le Mexique
En 2016, les États-Unis ont exporté pour plus de 1,2 milliard de dollars de produits laitiers vers le Mexique. À titre de comparaison, en 1995, ce montant n'était que de 124 millions de dollars. En conséquence, le Mexique constitue désormais le plus grand marché d’exportation pour les producteurs laitiers américains. Le Canada suit en deuxième place. Cependant, seule la moitié de ces 1,2 milliard y va.
« Un accord ALENA modernisé doit maintenir des relations commerciales fiables avec le Mexique. En outre, les barrières commerciales restantes non abordées dans l'accord initial doivent également être supprimées », a déclaré Jim Mulhern, président et chef de la direction du NMPF.
Dans l’ensemble, les groupes laitiers américains devraient montrer clairement qu’ils sont contre l’imposition de nouvelles barrières commerciales.
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