Il ne sera pas possible d'obtenir l'approbation du sixième programme d'action de la directive nitrates, et donc de la dérogation, avant le 1er janvier 2018. C'est ce qu'a déclaré Kees Romijn, président de LTO Dairy Farming, mercredi 14 juin, lors d'une réunion sur la Comparaison internationale des prix du lait 2016 à Etten-Leur.
Selon Romijn, le temps est trop court pour que le paquet de mesures sur les engrais, y compris la dérogation, soit soumis à la Commission européenne et au Comité des nitrates avant le 1er janvier. En septembre, le secrétaire d'État Van Dam présentera à Bruxelles la mise en œuvre néerlandaise du sixième programme d'action.
Le point de départ de la nouvelle politique en matière d'engrais est la bonne qualité écologique des eaux souterraines et superficielles. Les nouvelles mesures relatives aux engrais s'appliquent pendant 4 ans à partir de 2018. Les agriculteurs doivent indiquer au RVO avant le 1er février 2018 s'ils souhaitent faire usage de l'éventuelle nouvelle dérogation.
Doute sur la justification scientifique
La Chambre des représentants n'a pas encore débattu des détails. Ce débat devait avoir lieu le 18 mai, mais a été reporté à l'époque. Un nouveau débat n'est pas encore programmé. Cependant, une consultation générale est prévue le 29 juin, au cours de laquelle Van Dam discutera du contenu et des progrès du programme d'action de la sixième directive sur les nitrates.
La raison de ce retard est le doute sur la base scientifique de la fertilisation phosphatée. «On discute principalement de l'effet de la fertilisation phosphatée sur les eaux de surface. D'ailleurs, l'effet de l'azote n'est pas encore clair», déclare Kees Romijn.
Moins de normes techniques
Romijn s'attend à ce que le sixième programme d'action se concentre moins sur les normes techniques, mais davantage sur la gestion des engrais par les agriculteurs. « Il existe encore beaucoup de doutes sur les normes techniques. En particulier si ces éléments sont suffisamment étayés scientifiquement pour former une politique. J'espère donc que des efforts seront déployés pour fermer les cycles des minéraux dans les exploitations agricoles.
Romijn souhaite également que les rendements actuels des cultures soient inclus dans les nouvelles mesures en matière d'engrais. « C'est la même chose depuis des années, alors que le rendement des cultures d'herbe et de maïs ensilé augmente chaque année de 1,6 pour cent. »
Vers une dérogation aux cultures
Romijn considère qu'il est réaliste que la prochaine dérogation s'applique aux cultures. "Une dérogation pour les cultures nécessitant de l'azote me semble l'option la plus évidente." Selon la dérogation actuelle, les agriculteurs sont autorisés azote supplémentaire provenant du fumier animal (230 ou 250 kilos d'azote par hectare au lieu des 170 kilos standards, période 2014 - 2017. La condition la plus importante pour pouvoir fertiliser davantage maintenant est qu'au moins 80 pour cent de la superficie agricole totale soit constituée de prairies.
Introduction des droits sur le phosphate en 2018
La nouvelle dérogation est une condition pour son introduction système de droits sur le phosphate. Si Bruxelles n'approuve pas l'introduction d'une nouvelle dérogation pour les Pays-Bas avant le 1er janvier, cela pourrait avoir des conséquences sur l'introduction des droits sur le phosphate.
Romijn ne peut pas estimer quelles seront les conséquences. « Nous devrons attendre et voir. Les droits de phosphate sont introduits chaque année. Si 2018 ne peut pas avoir lieu, ce sera 2019. »
Plan de réduction des phosphates réussi
Romijn souligne que le secteur a rempli son obligation. Le plan de réduction des phosphates a atteint son objectif. La production de phosphate de bovins laitiers est désormais proche du plafond. Au 1er juin 2017, la production de phosphate des bovins laitiers était d'environ 175 millions de kilos de phosphate. La norme est un maximum de 172,9 kilos.
Beaucoup de jeunes bovins en particulier ont été enlevés. Le nombre de vaches aux Pays-Bas était de 1 million au 1,65er juin. Fin 2016, ils étaient encore 1,7 million. Romijn : « Nous pouvons conclure que le plan de réduction des phosphates a été un succès. Il s'agit d'un très bon résultat pour le secteur, même si la perception des producteurs laitiers est très différente.
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