L'Université de Wageningen et le monde des affaires néerlandais considèrent 4 conditions nécessaires pour renforcer la coopération irano-néerlandaise dans le domaine des produits laitiers. L'Iran voit des opportunités d'exportation dans la région, mais la coopération peut également avoir un effet économique positif pour les entreprises néerlandaises de la chaîne laitière.
L'Iran est un pays avec une tradition laitière et, dans le cadre d'une économie planifiée, l'ambition est d'accroître davantage la production et d'exporter des produits laitiers. Afin d'exporter vers l'Irak, l'Afghanistan et la Russie, entre autres, le secteur laitier iranien peut faire appel à l'expertise néerlandaise dans les quatre domaines suivants : l'assurance qualité du lait, l'approvisionnement en aliments pour animaux, y compris l'assurance qualité, l'utilisation efficace de l'eau et l'éducation. Les Pays-Bas ont beaucoup à offrir dans tous ces domaines. Le secteur laitier iranien souhaite utiliser les connaissances néerlandaises pour améliorer sa position concurrentielle.
La qualité doit s'améliorer pour l'exportation
La production laitière en Iran a augmenté pour atteindre près de 9 milliards de kg par an. Cependant, pour le moment, la production et la qualité ne sont pas suffisantes pour pouvoir exporter. La technologie et les connaissances néerlandaises peuvent contribuer à une meilleure coopération entre tous les maillons de la chaîne laitière. Il s’agit d’élever la production et la qualité des produits laitiers à un niveau supérieur et de gagner plus de confiance au sein de la chaîne. La détermination objective de la qualité du lait par un institut indépendant et le paiement basé sur cette qualité sont considérés comme une étape utile dans ce processus.
Efficacité de l’eau et formation
L'eau est rare en Iran et le gouvernement attache donc une grande importance à une utilisation plus efficace de l'eau. Les Pays-Bas possèdent une grande expérience internationale en matière de production agricole économe en eau, tant au niveau des exploitations agricoles que dans l'organisation de la gestion de l'eau aux niveaux régional et national.
Une formation adéquate des employés est également évoquée par les producteurs laitiers iraniens comme une opportunité de collaboration avec des partenaires néerlandais. En outre, les changements en Iran signifient que les producteurs laitiers eux-mêmes ont besoin de davantage de compétences et de connaissances en matière de décisions stratégiques et économiques.
Il manque une politique en faveur des petits agriculteurs
D'après une recherche de l'Université et de la recherche de Wageningen pour le compte du ministère des Affaires économiques montre qu'une grande partie de la production laitière en Iran provient d'exploitations laitières professionnelles de plus de 150 vaches. Certaines de ces sociétés relèvent de sociétés holding publiques. Il ne semble pas y avoir de politique visant à soutenir les petites entreprises.
Il existe également un manque majeur de données fiables sur le secteur. Ces thèmes, ainsi que l'importation d'aliments pour animaux (additifs), de médicaments, de machines et d'outils (par exemple la technologie du biogaz), ressortent de la recherche comme des opportunités pour le secteur laitier iranien. Toutefois, les quatre thèmes mentionnés précédemment sont prioritaires.
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