Tandis que les grandes coopératives laitières FrieslandCampina et Arla mettent en vente leurs divisions « non laitières », le géant laitier Danone investit dans une production « non laitière » sans rapport direct avec le lait. Cela ressort clairement du rapport Rabo Global Dairy Top 20 présenté cette semaine.
Pour de nombreuses entreprises, la question est de savoir si elles investissent ou non dans le secteur « non laitier ». Arla a décidé de vendre la division boissons gazeuses Rinkeby et FrieslandCampina a mis en vente la division Riedel.
De la troisième à la deuxième place
Le privé suisse Nestlé reste en tête de liste avec un chiffre d'affaires de 21,7 milliards d'euros en 2016. Il est suivi par le privé français Danone, qui est passé de la troisième à la deuxième place du Top 20 mondial des produits laitiers, en partie grâce à ses investissements dans WhiteWaveFoods, avec un chiffre d'affaires annuel chiffre d'affaires de 16,6 millions d'euros. FrieslandCampina est passé de la sixième à la cinquième place grâce à l'acquisition de 51 % dans la société pakistanaise Engro Foods et a échangé des sous avec la coopérative néo-zélandaise Fonterra.
Sur le chemin de la reprise
La plus grande coopérative laitière au monde, la française Lactalis, a investi en Roumanie, en Biélorussie, au Chili, en Chine et aux États-Unis, mais a quand même dû céder la deuxième place à Danone. L'année prochaine, Lactalis progressera à nouveau dans le classement, estime Rabobank. Le plus gros perdant de la liste est l'entreprise est-allemande Müller, qui est passée de la quinzième à la dix-neuvième place avec un chiffre d'affaires (estimé) de 4,4 milliards d'euros. Les deux géants laitiers chinois figurant sur la liste, Yili et Mengniu, devront se lancer dans des acquisitions en dehors de la Chine afin de continuer à progresser dans la liste du « Top 20 mondial des produits laitiers ». Leur chiffre d'affaires reste bloqué respectivement à 8,1 et 7,4 milliards d'euros annuels.
Baisse des prix
En 2016, de nombreuses entreprises laitières ont perdu leur chiffre d'affaires pour la deuxième année consécutive, en raison de la chute spectaculaire des prix sur le marché mondial des produits laitiers. Mais le temps de la croissance organique reviendra, estiment les analystes de Rabobank. Les prix du lait augmentent à nouveau et les volumes de lait ne connaissent plus une croissance effrénée. La répartition des risques est un point d’attention important, notamment dans la perspective du Brexit. Selon Rabobank, les changements potentiels et annoncés dans les accords commerciaux ainsi que les changements dans le domaine de l'environnement et de la sécurité alimentaire nécessitent également l'attention de l'industrie laitière mondiale.
Payez encore plus
Dans la comparaison des prix du lait de LTO Pays-Bas, FrieslandCampina se classe au premier rang dans la liste des plus grandes entreprises laitières d'Europe. Les entreprises américaines et néo-zélandaises Fonterra paient encore plus. Jusqu'en avril inclus, FrieslandCampina payait 4,2 (y compris le supplément) pour du lait à 3,4 % de matières grasses et 500.000 % de protéines (pour 32,27 32,38 litres). Sur la même période, Fonterra citait en moyenne 31,95 centimes le litre et le français Lactalis citait 27,47 centimes. Le Müller est-allemand ne dépasse pas XNUMX centimes.
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