Plus de vaches, moins d'argent

Les tendances chez les amateurs canadiens sont-elles un signe avant-coureur ?

28 Novembre 2017 -Herma van den Pol - Réaction 1

Moins de producteurs laitiers, une marge par litre plus faible et des entreprises plus grandes obligent le secteur laitier canadien à agir. Maintenant que l’industrie laitière néerlandaise n’est plus qu’à un pas du système de droits sur le phosphate, on peut se demander si les développements au Canada ne sont pas un signe avant-coureur pour les Pays-Bas.

Étant donné que les producteurs laitiers canadiens sont liés par un quota laitier, ils ne jouent généralement pas un rôle majeur sur le marché mondial. Par ailleurs, avec l’arrivée au pouvoir du président Trump, la coopération avec les États-Unis est mise sous pression.

Empêcher la concurrence

Les quotas sont-ils un frein à la croissance ?
Le quota laitier signifie que le producteur laitier canadien est limité dans ses possibilités de croissance. C’est une bonne nouvelle, car les provinces riches en bétail se situent à peu près à la même altitude que les zones herbeuses de production laitière d’Europe. Aucun quota laitier n'aurait pu garantir que le Canada deviendrait un concurrent majeur de l'Union européenne (UE). 

La plupart des États membres européens peuvent fixer un nouveau cap grâce à la fin des quotas laitiers. Aux Pays-Bas, la loi sur le fumier ne prévoit pas cet espace et des droits sur le phosphate seront introduits à partir du 1er janvier 2018. Cela signifie que les producteurs laitiers devront faire face à de nouveaux cadres. 

Au Canada, un marché protégé ne semble pas être une garantie pour les petites entreprises familiales. En moyenne, une entreprise y possède un peu moins de 128 vaches laitières, génisses et vaches laitières. Les États riches en bétail du Québec et de l'Ontario possèdent les plus petites fermes, avec une moyenne de 108 animaux. Ces entreprises semblent être les plus grandes de la Colombie-Britannique, avec une moyenne d'un peu moins de 300 animaux. Ce sont les chiffres de 2017 du Bureau canadien des statistiques.

Il se passe beaucoup de choses
Pendant ce temps, les entreprises continuent de croître. « Il se passe beaucoup de choses dans l'industrie laitière », a déclaré Brian van Doormaal, directeur général du Réseau laitier canadien (CDN). Ce parti collaborera avec ses collègues CanWestDHI et Valacta. La seule raison pour laquelle ils ne fusionnent pas est liée au financement. Ceci est organisé différemment selon la province. Une fusion crée une entité différente et il reste encore beaucoup à faire. 

Appuyez sur la marge

Les entreprises sont actives dans le domaine de la génétique et de la gestion d'entreprise. Ensemble, ils constituent trois des plus grands acteurs et presque tous les producteurs laitiers leur achètent des services directement ou indirectement. « La baisse des prix du lait exerce une pression sur les marges et, en même temps, il y a moins de producteurs laitiers, mais les entreprises s'agrandissent. En conséquence, les producteurs laitiers disent qu'ils recherchent l'efficacité. Nous réagissons de manière proactive et n'attendons pas une crise. ". Non seulement les finances de la propriété obligent les services à fusionner, mais l’automatisation rend également le changement nécessaire.

Source d'information sur l'installation de traite
Les écuries amarrées, les salles de traite et les systèmes de traite automatiques sont de plus en plus capables de surveiller la production de lait quotidienne, mais également de mesurer d'autres valeurs (telles que les cellules et la progestérone). Ce dernier aide à déterminer les chaleurs et la grossesse. Toutes les informations précieuses précédemment collectées avec des échantillons. Aujourd’hui, cela n’est plus nécessaire, mais pour convertir les informations en matériel utilisable, le secteur doit collaborer davantage.

Est-ce l’avenir du secteur laitier néerlandais ? Une organisation où génétique, automatisme et laboratoires se conjuguent ? Une ferme laitière moyenne comptant au moins 108 animaux et des producteurs laitiers travaillant avec des marges en diminution ? L’introduction de droits sur le phosphate, en combinaison avec une banque de phosphate, rend le projet de plus en plus réaliste.

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Herman van den Pol

Herma van den Pol est avec nous depuis 2011 Boerenbusiness et est devenu au fil des années un expert du marché Milk & Feed. De plus, on peut la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché laitier.

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CanadaMarché laitier 2017
commentaires
Réaction 1
hans 28 Novembre 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/melk-voer/artikelen/10876719/zijn-de-trends-bij-canadese-melkers-een-voorbode][/url]
"Une ferme laitière moyenne avec au moins 108 animaux", qu'est-ce que c'est maintenant ? Sans oublier le CETA, l'ouverture du marché canadien, saluée, entre autres, par le secteur laitier européen. Créera un concurrent redoutable au lieu d’un espace de vente lucratif. Encore une erreur de la politique agricole, non pas pour le commerce, mais pour les agriculteurs.
Brad 29 Novembre 2017
Maintenant, quel est le but de l'histoire ? Ici, un système quasi communiste est comparé à un système de marché libre que nous ne pouvons pas utiliser de manière optimale en raison de la réglementation. Dans le système actuel, il est pratiquement impossible de croître efficacement en Ontario, par exemple, parce que les quotas ne peuvent pas être déplacés d'un autre endroit... la question est de savoir s'ils travailleront alors davantage ensemble et pourquoi le feriez-vous si vous êtes maintenant en l'écurie solidaire (ce qui est encore très courant là-bas) peut bien gagner sa vie, je ne qualifierais pas du tout le secteur d'innovant. Ce serait une nouveauté si la production augmentait, si des exportations sérieuses étaient mises en place et si le système de quotas était renversé. Cela offrirait des perspectives aux agriculteurs néerlandais, mais je ne pense pas qu'aucun agriculteur canadien n'attende avec impatience l'abolition des quotas.
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