Au maximum 700 producteurs laitiers peuvent participer au projet pilote de fertilisation phosphatée spécifique à l'entreprise, basé sur le Guide du cycle (BEP). C'est l'enjeu. Il s'agit avant tout d'un test de fiabilité. C’est quelque chose de nécessaire, comme le montre l’évolution de la fraude liée au fumier. En même temps, le groupe doit être aussi diversifié que possible.
Il est déjà apparu que les histoires de fraude au fumier sont une mauvaise nouvelle pour le Kringloopwijzer. En effet, la sauvegarde a été un sujet de discussion à maintes reprises. Il y aura néanmoins un projet pilote avec le Kringloopwijzer en 2018, selon la lettre au Parlement du mercredi 20 décembre.
"Il y a de la place pour ce projet pilote, car le parcours d'alimentation dans le secteur des aliments composés se poursuivra en 2018", déclare Carola Schouten, Ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité Alimentaire (LNV). Le projet pilote démarrera dès que possible en 2018.
Tests de fiabilité
"L'essentiel du projet pilote est de tester la fiabilité du Kringloopwijzer", explique Lubbert van Dellen. Van Dellen a également clairement indiqué lors du Congrès national économique agricole que le Guide du cycle exigeait une assurance irréprochable. "En raison des histoires de fraude sur le fumier, il existe désormais une demande d'assurance au deuxième degré. Le fait qu'un projet pilote soit encore lancé donne confiance."
Harm Wiegersma, président du Syndicat des producteurs laitiers néerlandais (NMV), souligne également que la sauvegarde constitue le plus grand défi. Selon lui, cela est souligné par les histoires de fraude au fumier. "Je suis curieux de savoir comment nous pouvons rendre le Guide du cycle acceptable. Beaucoup de choses peuvent être organisées automatiquement par l'administration, mais le contrôle est difficile sur d'autres points ; par exemple, comment vérifier le contenu d'une fosse lorsque la fosse est vide ?"
Wil Meulenbroeks, président de LTO Dairy Farming, confirme que le fourrage grossier constitue effectivement un défi. "Le défi consiste à déterminer le type d'extraction de fourrage grossier ; en d'autres termes, quel rendement provient de nos propres terres." Selon Meulenbroeks, un système a été développé avec lequel l'extraction du fourrage est enregistrée.
Meulenbroeks mentionne le recoupement comme méthode de vérification des informations. "Nous nous sommes inspirés du monde fiscal. Pour le contrôle, un système de comptabilité sera utilisé. L'enregistrement se fera également par sondage."
Groupe mixte un avantage
Le projet pilote n'est pas seulement un test d'assurance, mais doit également vérifier si le Kringloopwijzer peut être utilisé pour chaque type d'éleveur laitier (sur chaque type de sol et à chaque endroit aux Pays-Bas). Wiegersma et Meulenbroeks indiquent qu'ils s'efforcent d'obtenir la plus grande diversité possible au sein du groupe test.
Cela dépend beaucoup du pilote, car en coulisses d'autres possibilités avec le Guide du Cycle sont déjà envisagées, par exemple une rubrique « écologique ». Il existe également des opportunités pour s’attaquer aux problèmes climatiques.
Nombre de participants?
Dans la lettre au Parlement du jeudi 21 décembre, un groupe de 700 participants est évoqué comme étant en cours de déploiement. "C'est aussi le nombre maximum de participants", explique Meulenbroeks. ZuivelNL espère que ce chiffre pourra être finalisé courant janvier, car Bruxelles doit d'abord donner son approbation. "Le projet pilote fait également partie du sixième programme d'action de la directive nitrates."
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