Les prix augmentent sur le marché quotidien des produits laitiers frais la première semaine de janvier. L'ampleur des avantages du lait cru néerlandais est même surprenante. Entre-temps, de plus en plus de voix s’élèvent pour affirmer que le premier semestre 2018 sera particulièrement difficile.
Le marché des produits laitiers est relativement calme début janvier. Par exemple, il y a encore des fêtes pendant les vacances, mais l'offre des fromagers est également limitée. Cela a eu un impact sur l'humeur, qui s'est légèrement améliorée. Grâce à ces évolutions, les prix ont également la possibilité de se redresser plus rapidement après la traditionnelle baisse de Noël.
Récupérez plus vite que prévu
En semaine 1, le prix spot DCA du lait cru s'élève à 24,50 € les 100 kilos (livrés à 4,4 % de matière grasse), soit une hausse de 5 € par rapport à la semaine dernière. Il s’agit d’une augmentation que tout le monde n’avait pas anticipée sur le marché. Sous la pression des inquiétudes concernant une éventuelle augmentation de la production de lait, une reprise plus lente était attendue.
Aux Pays-Bas, le marché semble relativement calme ; l’offre et la demande sont en équilibre. Cela ne s'applique pas à l'Allemagne. Plus de lait y est proposé. Il s'agit d'une énigme, comme le montrent les informations selon lesquelles du lait allemand est proposé aux Pays-Bas. Par exemple, le lait d'Allemagne du Nord coûte 23 € les 100 kilos (livré à 3,7 % de matière grasse). Dans le sud de l'Allemagne, le prix est de 24 € pour 100 kilos livrés.
Le beurre a le plus de potentiel
Encore une fois, c'est le beurre et la crème qui s'en sortent bien. Par exemple, ZuivelNL a coté 410 € les 100 kilos de beurre, mais le day trading semble également créer une marge pour des prix légèrement plus élevés. Le beurre bénéficie du soutien du Global Dairy Trade (GDT), qui a de nouveau enregistré des prix plus élevés. Cela produit des prix sur le marché mondial bien alignés et crée des opportunités pour le produit européen.
Le prix de la crème augmente la semaine 1 de 4,10 € le kilo à 4,40 € le kilo, soit une augmentation de 7,3 % et il y a de la place pour plus. Fin janvier, l'allemand Aldi a annoncé un nouveau prix.
Le problème du beurre, c’est sa contrepartie : les blancs d’œufs. Le lait écrémé en poudre est concerné par le stock d'intervention. 16 100.000 tonnes supplémentaires seront proposées le 900 janvier. Après les dernières ventes décevantes, la question reste de savoir ce qui sera vendu. Dans le même temps, la durée de conservation du produit commence à jouer un rôle. Sur le marché quotidien, le concentré de lait écrémé remonte à 0,05 € la tonne de matière sèche départ usine. Le lait écrémé tourne autour de XNUMX €.
Le fromage est-il plus performant ? Le prix relativement bon du lait d'A-ware attire particulièrement l'attention. Il semble que les fromages de marque et les produits destinés au B2B continuent de bien performer. Les problèmes sont plus importants dans le foil, mais le marché a également réussi à y trouver un équilibre. À la bourse allemande, le prix est compris entre 2,70 et 2,95 euros. Le jour même, les acheteurs tentent toujours d'obtenir environ 2 euros, mais les vendeurs ne vendent plus de produits.
Fond trouvé ?
Pour l’instant, le marché laitier a trouvé un plancher. L’inconvénient est qu’une période de demande plus faible s’annonce, au cours de laquelle la production de lait augmente généralement. Si l’augmentation de l’offre est inférieure aux attentes, le marché pourrait quand même prendre une tournure positive.
Cependant, s’il y a plus de lait, ce sera une autre histoire. Le traitement ne semble pas immédiatement être le problème, mais la question est le troisième point sur la poutre. La production, la transformation et la demande doivent être en parfaite harmonie pour que le moteur blanc continue de tourner à plein régime. L'alimentation animale ne pose pas de problème en Allemagne, en France, dans la majeure partie de la Belgique et aux Pays-Bas. Beaucoup a été investi dans la transformation, mais la question demeure désormais.