Janvier apportera une certaine reprise des prix du beurre. Cependant, il est trop tard pour rattraper quoi que ce soit du mois de décembre.
Le prix du beurre chute en janvier à 488 centimes le kilo, ce qui correspond à un prix de la matière grasse de 21,9 centimes le kilo. En conséquence, le prix des matières grasses fluctue entre les cours de mai et de juin. Avant mai 2017, la valorisation du gras était inférieure à 0,20 €. Par rapport à fin 2016, cela représente toujours un plus de 11 %.
Diminution significative des protéines
L’appréciation des protéines raconte une histoire complètement différente. Le prix était de 2016 cents le kilo en décembre 15,6 (pour un prix du lait en poudre de 198,3 cents le kilo), mais en décembre 2017, il ne restait plus que 9,8 cents. Il s'agit d'une dépréciation de 37%.
Les matières premières du lait présentent deux mouvements opposés et cela n'est pas sans conséquences pour le appréciation du lait. À 4 % de matières grasses, il était de 2016 cents le kilo en décembre 33,9, est tombé à 29,8 cents en avril et a atteint un sommet de 42,1 cents en septembre. Celui-ci termine toutefois l'année à 30,3 centimes le kilo. Le marché volatile produit un résultat net de moins 0,6%. La baisse de novembre a été particulièrement marquée.
En manque de protéines ?
Le marché à terme montre également ce mouvement inverse au premier semestre 2018. Les prix des matières grasses se sont à nouveau raffermis, mais ceux des protéines ont encore légèrement baissé. La question de savoir si cela deviendra la base du lait en poudre dépendra des mesures que prendra Bruxelles. Cela concerne le dispositif d’intervention. Est-ce que ce sera un appel d'offres ou pas ? Et qu’adviendra-t-il des volumes déjà stockés ?
Découvrez le marché à terme Le prix du lait n’a bénéficié que partiellement de la hausse des prix des matières grasses.