Les prix du lait peuvent encore évoluer dans un sens ou dans l’autre. En effet, la clarté est venue de Bruxelles cette semaine, mais cela n’a pas suffi à tracer une voie. Entre-temps, la diminution des litres de lait en provenance de Nouvelle-Zélande semble soutenir le marché et les exportations vers la Chine ont également été bonnes. En revanche, on s’attend à des litres de lait supplémentaires dans l’Union européenne (UE).
L’écart entre les prix des graisses et des protéines recommence lentement à se creuser. La pression sur les protéines vient principalement de Bruxelles, par exemple parce que le régime d'intervention dans ce domaine a été annulé cette semaine l'achat de lait écrémé en poudre était à prix fixe. Ce que le marché veut cependant savoir, c'est comment Bruxelles va se débarrasser des plus de 350.000 XNUMX tonnes de lait en poudre stockées. Le report de la décision accroît la pression sur le marché.
Marché à la limite
Au cours de la semaine 5, ZuivelNL a encore enregistré un prix de 136 € pour les aliments à base de lait écrémé en poudre, contre 128 € les 100 kilos pour les aliments pour animaux. Cependant, il y a un mais. En vendant un petit volume issu de l'intervention, au prix de 119 € les 100 kilos, les fournisseurs doivent désormais aussi composer avec des acheteurs qui souhaitent faire des affaires à un prix aussi bas. Cela rend le marché encore plus nerveux.
Les prix des graisses plus sont. Le prix du beurre s'élève à 417 € les 100 kilos. L'argument avancé est une demande accrue sur le marché mondial, en raison de la diminution du lait en Nouvelle-Zélande.
Mais les développements à proximité sont encore plus importants. L’année a donc commencé avec des approvisionnements minimes en beurre. Les acheteurs tentent actuellement activement de se prémunir contre une augmentation soudaine, ce qui créerait davantage de demande. Cette question est renforcée par Pâques, qui tombe tôt cette année. Enfin, un nouveau contrat a été signé avec Aldi et Lidl et la demande s'est depuis redressée. Le prix de la crème profite également de ces évolutions et s'élève à 4,65 € le kilo départ usine.
Côté production, les bas prix du lait écrémé (0,05 €), du lait écrémé concentré (800 € la tonne de matière sèche) et du lait écrémé en poudre jouent un rôle. En conséquence, la valeur de la combinaison protéine et beurre est plus ou moins la même que celle du fromage et du lactosérum. Toutefois, dans la pratique, la préférence semble être donnée au fromage et au lactosérum et la production de beurre est inhibée.
Fromage un peu plus positif
Le marché du fromage en Allemagne est plus doux. Le prix du fromage allemand est tombé entre 2,50 et 2,70 euros le kilo, mais l'explication est que les prix spot sont à nouveau en hausse. Les prix plus élevés font suite au ralentissement de la production de fromage, ce qui entraîne une diminution du produit disponible pour février. Cela a donné le prix du fromage la possibilité de passer à 2,30 € par kilo de travail fini.
Dans l’ensemble, le prix du lait cru ne peut pas augmenter. Aux Pays-Bas, le prix reste à 24 € les 100 kilos (livrés à 4,4% de matière grasse). Dans le nord de l'Allemagne, le prix du lait est de 20 euros pour 100 kilos (livré à 3,7 % de matière grasse) et dans le sud, de 21 euros pour 100 kilos.
Le printemps approche et cela signifie que le marché peut encore aller dans n’importe quelle direction. Même si les signaux indiquent que de nombreux litres de lait arrivent encore (c'est ainsi que l'approvisionnement aux Pays-Bas est qualifié de bon), la situation pourrait encore se passer différemment. Aussi un décision de Bruxelles, en ce qui concerne le lait en poudre, le marché peut encore évoluer dans toutes les directions.
Ce qui est en tout cas une bonne nouvelle, c'est que le marché mondial est à nouveau en croissance et que la demande de produits laitiers ne fera donc qu'augmenter. Beaucoup ou peu, chaque question est utile. Pour l’instant, le marché attend surtout.L'écart entre le prix du lait et le prix du lait gratuit diminue.